«Monster Hunter Wilds» : la chasse aux gros monstres reprend

L’une des grosses sorties de février nous vient sur Xbox Series X/S et PC, avec un vaste univers qui vous attend pour une expérience qui se veut des plus accessibles et classiques, voire même un peu trop…

La desserte dans le désert

Les fans connaissent bien la chanson : on commence par créer son personnage, et hop, on est vite mis dans le bain avec une première cinématique des plus épiques dans le désert. Le tout en compagnie de plusieurs personnages attachants, certains que l’on connaît bien si l’on a joué aux précédents volets et d’autres tout nouveaux tout jolis jolis. En tout cas, cette fois, tout ce beau monde atterrit dans une nouvelle région, avec de nouveaux monstres et lieux à découvrir, et si l’histoire est un peu simple, les nombreuses interactions avec tout un chacun et la façon dont l’univers s’étoffe au fil du jeu a de quoi être prenant, sans oublier, bien sûr, les fameux combats contre les fameux monsters.

Tout le monde peut chasser

Et vous allez en voir des monstres car les développeurs ont fait un gros effort pour nous pondre de nouveaux design un peu farfelus comme l’araignée fleur ou l’étrange grenouille, avec des combats qui ne manquent pas de mordant et de dynamisme, en plusieurs phases. En gros, la donne ne change pas : vous chasserez des monstres pour avoir plein de ressources afin de devenir plus fort et d’explorer davantage.Cette fois, next gen oblige, on se retrouve dans un vaste open world sans temps de chargement, et moins dans des petites zones interconnectées pour en faire un grand. Aussi, tout se fait de façon plus fluide, comme la préparation avant d’aller au combat avec le camp qui se trouve dans la même zone où vous allez chasser, le tout étant donc plus immersif, d’autant que la campagne solo, qui dure environ une vingtaine d’heures, est très dynamique avec pas mal d’événements scriptés (même si tout le sel du jeu est, évidemment, dans le multijoueur).

Et comme dans le volet Rise, on trouve des montures, des sortes de chocobos un peu sauriens dans cet opus Wilds. Et pour plus d’accessibilité, voici que les montures en question peuvent suivre les monstres automatiquement comme dans les précédents volets, donc pas besoin de chercher un monstre qui s’enfuit (ils font ça souvent en plus, avec plusieurs phases durant le combat). Et bien sûr, vous pouvez apporter pas mal d’équipements sur vos montures. Sinon, pour les armes, rien de nouveau, mais on a ici de quoi faire quand même ; les 14 armes de la franchise sont bien là, avec chacune une identité visuelle, un style, des forces et des faiblesses tous bien distincts. Il n’y a pas vraiment de tutoriel pour savoir comment s’en servir de manière efficace ; le jeu vous donne toute la liberté de découvrir tout ça. Sur le terrain, il faudra aussi faire avec le mode focus, qui est en fait un petit réticule à l’écran qui vous permettra de choisir la partie du monstre que vous allez attaquer, le plus souvent pour l’affaiblir. Une nouveauté sympa, qui donne du piment, car vous pourrez aussi faire une super attaque sur une partie spécifique avec ce focus.

Le jeu intègre aussi des personnages contrôlés par ordinateur qui vous suivront si vos potes ne sont pas avec vous. Car on le redit, Monster Hunter : Wilds , comme ses prédécesseurs, prend tout son sel à plusieurs, avec de nouvelles options, items et monstres (en plus chaque niveau a un système de saison, avec un environnement qui change et des nouveaux monstres par saison !) lorsque vous terminez le mode story, ouvrant l’univers encore plus, pour des heures et des heures de chasse avec vos potes. Les plus fans vous le diront, c’est comme ça qu’un Monster Hunter doit se jouer.

Beau, mais…

On termine par la mention technique et visuelle du titre. Y a pas à dire, le jeu a une direction artistique des plus flamboyantes, de même que des environnements très beaux et variés, et des personnages aux animations faciales et au design des plus travaillés. Par contre, les baisses de framerate sont parfois fréquentes, surtout quand l’action devient des plus frénétiques, et quelques petits soucis de textures qui s’affichent tardivement ou qui buggent sont aussi visibles, mais rien de super embêtant. Tous ces petits soucis devraient être corrigés avec les futures mises à jour à venir.