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La leçon du bonheur

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Sapna, Yanish et Suraksha, candidats au SC, ne ratent pas leur rendez-vous quotidien avec leurs profs de leçons

C’est l’école après les heures de classes… Ils sont nombreux à prendre part aux examens du School Certificate (SC) et du Higher School Certificate, (HSC) qui ont débuté depuis le début d’octobre. Si, à la maison, les nuits se transforment en soirée de révision, pendant la journée, ils ne ratent pas les rendez-vous quotidiens que leur donnent leurs profs de leçons. «La clé de la réussite réside dans ces cours particuliers», souligne Ashwin, étudiant au collège Royal de Curepipe.

Mercredi au collège New-Eton, à Rose-Hill. Il est 16h30 et la cour est remplie. Filles et garçons, étudiants de SC ou HSC de différents collèges y attendent l’arrivée de leur professeur de leçon. «C’est vrai qu’on a cessé d’aller au collège depuis longtemps mais pour rien au monde je ne vais rater une leçon particulière. Bien que les examens aient commencé, je vais continuer à me rendre à mes cours particuliers car pour moi il est difficile de penser que quelqu’un puisse réussir à ses examens de SC ou même de HSC sans prendre de leçons», soutient Suraksha, 17 ans, étudiante en Form V au collège Hindu Girls. Elle est là pour des leçons d’économie.

C’est la deuxième tentative de la jeune étudiante à ces examens : «La première fois, je n’ai pas réussi mais cette année, je suis plus confiante car grâce aux leçons particulières, j’ai pu augmenter ma moyenne. Je crois que cette fois-ci est la bonne.» Pense-t-elle que les leçons particulières sont devenues un business exploité par les enseignants ? «Pas du tout. Ces leçons sont en grande demande. De nos jours, prendre des leçons particulières est un passage obligé si on veut réussir», répond Suraksha.

Son amie Sapna, 16 ans, également candidate au SC, tient le même discours : «Si aujourd’hui je me sens prête à passer mes examens de Form V, c’est grâce aux leçons particulières. En classe, on n’a pas la même attention du professeur. Ici, la classe est moins remplie et on arrive à mieux travailler. On fait aussi la pratique des papiers d’examens qu’on n’a pas trop le temps de faire en classe.»

«C’est tout à fait vrai», ajoute Yanish, 16 ans, étudiante au collège New Eton. Dans une salle de classe plus loin, Vidya Goolam, enseignant au collège Lorette de Quatre-Bornes, est entouré d’une dizaine d’élèves, tous candidats au SC. Attablés, ils ont le nez collé à leur cahier d’anglais, repassant des notes qui pourraient les aider quand ils passeront l’épreuve d’anglais dans les jours à venir. «Je crois que les leçons particulières sont pour les étudiants, qu’ils soient en CPE, SC ou HSC, un soutien en sus de leurs notes à l’école», nous dit Vidyam Goolam.

Délaissant pour quelques minutes leur cahier d’anglais, quelques élèves n’hésitent pas à faire des commentaires. «Comme nous n’allons plus à l’école depuis à peu près deux mois, les leçons particulières nous permettent de garder le contact avec un enseignant ou encore lui parler de nos difficultés», dit Shahen, 16 ans, un autre étudiant du New Eton.

Vers 17h00, les leçons se terminent et Vidya Goolam n’a pas le temps de respirer qu’arrive un autre groupe d’étudiants. Ils se préparent, eux, pour les examens de HSC. Une fois installés, leurs livres sur la table, la classe débute. Comme pour les candidats du SC, ces étudiants comptent venir aux leçons jusqu’au dernier jour. «Les leçons particulières représentent le plus qui nous aide à passer ces examens», nous dit Dreesha du collège BPS.

Le mot d’ordre chez ces élèves est, en ce moment, travail. Ils ont encore un mois devant eux. Les examens du SC se terminent le 23 novembre alors que la fin des examens du HSC est prévue pour le 30 du même mois.

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CPE : Tengur veut une enquête sur l’erreur dans le questionnaire d’hindi

Il est indigné. Suttyhudeo Tengur, président de la Government Hindi Teachers’ Union, réclame que les autorités mènent une enquête sur le questionnaire d’hindi. 12 000 élèves ont pris part, au cours de la semaine, à cette épreuve. «Il y a eu sept erreurs de grammaire, de vocabulaire et il y a même des mots qui n’existent pas. C’est grave et cela risque de pénaliser les candidats. Beaucoup de candidats ont été déstabilisés lorsqu’ils ont vu ces mots bizarres. Il faut une enquête pour savoir d’où vient le problème.» Du côté du Mauritius Examinations Syndicate, le problème est l’objet de discussions.

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