• Manisha Ramdass, 34 ans, meurt d’une septicémie après une opération de la thyroïde - Deepak : «Ki sanla inn fote pou ki mo madam inn mor ?»
  • MMA Awards : le Tribeca Mall en fête
  • Relativité salariale : patronat-gouvernement, le grand face-à-face
  • Jiu-jitsu brésilien : Maurice s’offre sept médailles aux Mondiaux de Nagoya
  • Kick-boxing – Coupe du monde en Ouzbékistan : Fabrice Bauluck, un fabuleux champion du monde
  • Pravind Jugnauth : encore des annonces avant la dissolution du Parlement
  • Entre dissolution et dernière course aux promesses
  • Ras Do chante les beaux jours
  • Malad leker pe fer twa trouv zekler ?
  • Troubles urinaires : des gestes simples pour prévenir et guérir

“On va s’assurer du maintien et de la continuité de l’éducation catholique”, dit-il

stpern.jpg

Le père Hervé de St Pern

Dans l’entretien qui suit, le père Hervé de St Pern, directeur du Bureau de l’Éducation catholique (BEC), nous fait savoir que l’éducation catholique va vers des changements et que d’ici le mois de mai, tout sera clair. “On va s’assurer du maintien et de la continuité de l’éducation catholique”, dit-il

Q: Où en est l’Église dans l’élaboration de ses nouvelles spécificités à l’avenir? Vous dites vous-même : “Nous voyons un peu plus clair dans la ligne dans laquelle nous pourrions  nous engager pour continuer à oeuvrer dans l’éducation”.
R:
L’éducation catholique va vers des changements, mais rien n’est encore à  100% défini. L’éducation catholique existe depuis très longtemps et on ne peut  pas effacer cela. À travers le questionnaire que nous faisons circuler parmi les enseignants des collèges catholiques, on va s’assurer de la continuité et de l’existence de l’éducation catholique. Mais on ne peut pas dire plus à ce stade.


Q: Est-ce que l’éducation catholique est appelée à connaître un changement drastique ?
R:
Nous ne pouvons pas dévoiler notre nouvelle orientation. On pense revoir notre pédagogie, miser sur la formation des professeurs et répondre aux besoins des plus faibles, entre autres. On va tenir en ligne de compte ce que proposent les enseignants et leurs syndicats. D’ici le mois de mai, nous serons en mesure de dévoiler nos nouvelles spécificités, qui servir et comment le faire.


Q: Est-ce que la scolarité payante est envisageable?
R:
Rien n’est encore finalisé. On est encore au stade des négociations et on étudie les propositions. On n’a encore rien défini et je ne peux pas vous dire ce qu’on envisage à l’avenir pour les collèges catholiques. En mai, tout sera clair.


Q: Est-ce que le critère social sera considéré dans l’allocation des 50% des places réservées dans les collèges catholiques?
R:
Le critère social dans les collèges catholiques n’est pas une chose nouvelle pour l’éducation catholique. Quel est donc cet autre critère social que l’État a proposé à l’Église ? On ne sait pas ce que l’État veut proposer.  Il faut d’abord bien définir ce critère social qui est déjà utilisé dans nos établissements ‘préprofessionnels’. Les collèges Lorette et celui de La Confiance ont déjà des départements de formation qui accueillent des enfants des milieux défavorisés. Le critère social dans les collèges catholiques n’est pas chose nouvelle. Nous travaillons et mettons l’accent sur d’autres éventualités, pas sur des services que nous offrons déjà.


Q: Qu’en est-il du projet éducatif que propose Dev Virahsawmy à l’Église ?
R:
Sa proposition est appropriée. Le créole comme support d’enseignement aidera à éliminer l’analphabétisme et diminuer l’échec en milieu scolaire. Dev Virahsawmy  se propose de mettre ses compétences à notre disposition et c’est fort louable de sa part, car nous abondons dans le même sens. Ce projet cible les plus démunis et c’est le travail de l’Église.


Q: Quelle est votre position par rapport aux débats autour des langues orientales ?
R:
Je me suis déjà prononcé sur ce sujet. Il faut une formule de justice.


Q: Soutenez-vous Clifford Maniacara et son organisation  dans sa “lutte” et ses “descentes sur le terrain” ?
R:
Clifford Maniacara est un citoyen mauricien. C’est son droit d’accoster les gens, de leur parler et de les conscientiser à ce problème de langues orientales. Il veut surtout définir des opportunités pour les 38% d’élèves qui ne font pas une langue orientale.

Archive: