• Il a été libéré sous caution après huit mois de détention préventive - Vishal Shibchurn : «Mo ena ankor bokou revelasion pour fer»
  • Le nouveau cabinet ministériel à la loupe - Kris Valaydon, observateur politique : «Le chantier est vaste pour le nouveau gouvernement...»
  • Des Junior Ministers «motivés»
  • Moi, ministre pour la première fois, je vais…
  • Au feu, les pompiers… sont enfin là !
  • Mare-Chicose en feu : le calvaire des villageois au bord de l'étouffement
  • 1ers Championnats d’Afrique d’air badminton : Maurice s’offre le bronze en équipe
  • Ruqayah B. Khayrattee met la femme en avant
  • Huawei Watch GT 5 Pro : du premium autour du poignet
  • Donald Trump, sa mission pour «sauver l’Amérique» et les «incertitudes»

Les lauréats sommés de rentrer au pays

Sous peine de devoir payer une amende d’un demi-million de roupies, les lauréats qui ont bénéficié d’une bourse de l’État sont sommés de rentrer pour servir le pays.

Le ton n’était, certes pas, à la plaisanterie. Le ministre Steven Obeegadoo veut que les plus brillants de nos jeunes mettent leurs compétences au service du pays aussitôt leurs études supérieures à l’étranger terminées. L’État ne veut pas que l’investissement massif en faveur de l’élite soit bénéfique à d’autres pays où ces étudiants se rendent le temps de leurs études. “Vous avez une obligation de retourner au pays et d’y ramener vos compétences pour favoriser le développement du pays.  L’État a un contrat avec vous et vous avez un devoir envers votre patrie. Les bourses ne sont pas une récompense mais un investissement de l’État. C’est l’île Maurice qui a fait de vous ce que vous êtes aujourd’hui”,  a dit Steven Obeegadoo aux 28 lauréats présents lors de sa rencontre avec les lauréats de la cuvée 2004 mardi dernier au domaine Les Pailles dans une ambiance qu’il a lui-même décrite de “relaxe” - pour changer des rencontres des années précédentes qui avaient eu lieu dans un contexte officiel.  Le ministre de l’Éducation a décrit cette cuvée 2004 comme “un exemple de motivation  pour les autres jeunes”. Parlant de l’obligation des lauréats de retourner au pays après leurs études, Steven Obeegadoo propose ainsi que “le bond” de Rs 500 000 (que les étudiants signent pour garantir leur retour au pays après leurs études) soit plus flexible. “Avec plus de flexibilité, un étudiant pourra peut-être demander un prolongement de ses études s’il ne veut pas rentrer tout de suite. Mon ministère travaille aussi sur un “scheme” qui permettra aux étudiants lauréats de trouver un travail décent à leur retour au pays après leurs  études. Pour le pays, c’est important de retrouver ses lauréats”, dit-il. Le ministre Obeegadoo a alors insisté sur le fait que “Maurice est un petit pays qui a besoin de changements. On a besoin de gens qui pensent et qui réfléchissent. Je vous invite à être les architectes de l’avenir”.


Steven Obeegadoo a voulu, au cours de cette rencontre, aborder quatre thèmes avec les lauréats. Ainsi, il les a invités à s’exprimer sur le système d’éducation avant et après la réforme, leur expérience du secondaire, leur retour après leurs études pour servir le pays et ce qu’ils attendent de l’île Maurice de demain. La question des leçons particulières a aussi été au coeur des débats. Ainsi, le ministre de l’Éducation, répondant à une question de Christine Konfortion, une lauréate du Queen Elizabeth College, a déclaré : “J’ai envie de résoudre le problème que représentent de nos jours les leçons particulières mais il y a de la résistance de la part de certains parents qui considèrent les leçons particulières plus importantes que les cours à l’école et de certains enseignants qui tirent avantage de la situation. Ils tolèrent ainsi que leurs enfants s’absentent de l’école. Si le gouvernement introduit une loi pour interdire les leçons particulières, il y aura des protestations. Notre système d’éducation doit évoluer en même temps que des changements s’opèrent dans notre société”. La lauréate du QEC est d’avis qu’au troisième trimestre, un choix s’impose entre les leçons particulières et les cours à l’école. “Il faudrait une plus grande flexibilité de l’emploi du temps à l’école”, a-t-elle dit au ministre.





Des cours destinés aux adultes au British Council

English made simple

Rendre l’anglais accessible à un plus grand nombre, vulgariser l’usage de cette langue, faire que l’anglais devienne une langue de communication pour les Mauriciens : ce sont les l’objectifs du British Council qui propose désormais un cours pour l’apprentissage de la langue anglaise, destiné aux adultes.


C’est un cours de 30 heures étalé sur dix semaines-un total de vingt sessions à raison de 2 sessions par semaine, chacune d’une durée  de 1h30. Le cours coûte Rs 4000 pour la totalité des 30 heures et a lieu les après-midi à partir de 17h00. “Le British Council veut à travers ces cours, offrir l’opportunité aux débutants  de s’initier à la langue anglaise et, à ceux qui la pratiquent déjà, de parfaire leurs connaissances afin de maîtriser la langue de Shakespeare. Nous voulons populariser l’anglais et le faire devenir la langue de communication des Mauriciens. Nous avons été surpris par l’engouement des personnes pour ce cours qui attire des gens de toutes les communautés et de tous les milieux, peu importe leur profession”, nous dit Lyn Maurice, une responsable du British Council. Les cours sont dispensés par des enseignants d’anglais qui viennent de l’Afrique du Sud, de l’Angleterre entre autres. “Le but de ces cours, c’est avant tout de faire en sorte que les gens n’aient pas peur de la langue anglaise et qu’elle leur devienne accessible”, nous précise Lyn Maurice. Selon cette dernière, tout est fait pour que les personnes qui suivent ces cours se sentent à l’aise. Celles-ci sont réparties en neuf groupes différents, chaque groupe étant composé de personnes du même niveau. “Il y a un examen qui détermine, avant le début des cours, le niveau des personnes; ensuite, on répartit celles-ci dans les différents groupes. Les cours ont lieu dans une ambiance très amicale, à travers des discussions informelles pour mettre tout le monde en confiance”, nous explique Lyn Maurice. Les prochains cours débuteront en avril prochain, soit dans quelques semaines. À souligner que cette année, le British Council célèbre ses 70 ans d’existence et que plusieurs activités, dont des expositions, y auront lieu tout au long de l’année.






Le ‘FWF’ offre 21 bourses
Le ‘Fishermen Welfare Fund’ (FWF) offre cette année 21 bourses aux enfants des pêcheurs professionnels ayant réussi aux examens du ‘School Certificate’ (SC) et du ‘Higher School Certificat’ (HSC) de l’année dernière.


De ces 21 bourses, 14 sont offertes aux étudiants qui ont réussi le SC. Ils toucheront chacun une allocation mensuelle de Rs 750 pendant deux ans si leur candidature est retenue. Les sept autres bourses sont réservées aux étudiants qui ont réussi le HSC. Les bénéficiaires auront Rs 1500 par mois pendant la durée des cours dans un établissement supérieur. Les pêcheurs professionnels – ceux s'adonnant à la pêche artisanale et ceux qui vont pêcher sur les bancs - avaient, du 24 février à vendredi dernier, pour présenter la candidature de leurs enfants.


Ils ont rempli des formulaires de demande à la ‘Fisheries Post’ la plus proche de leur localité, ou au bureau du ‘Fishermen Welfare Fund’ à Port-Louis. Ils étaient munis de l’acte de naissance de l’enfant, l'attestation de ses résultats d’examens, son certificat d’admission dans un établissement d’enseignement secondaire, une copie de la carte de pêcheur professionnel. Les pêcheurs des bancs ont dû présenter, en sus de ces documents leur ‘Continuous Record Book’. Les actes de candidature pour les bourses de niveau supérieur ont été faits même si l’étudiant n’a pas encore eu de place dans une institution supérieure.


Pour le président du ‘Fishermen Welfare Fund Board’ (FWFB), Aimé Edward Lamarque : “Nous faisons le maximum pour venir en aide aux pêcheurs et à leurs enfants avec notre  budget de Rs 3 millions”. Le FWF permet aux pêcheurs d'être sur un pied d'égalité avec d’autres communautés comme, entre autres, celle des petits planteurs. En effet, le FWF vient améliorer et rehausser les conditions de vie des pêcheurs et de leurs familles. Au lancement officiel de ce fonds, le vendredi 02 mars 2001, le président du FWFB de même que Paul Bérenger, vice-Premier ministre et ministre des Finances à l’époque, avaient tous deux expliqué la nécessité du FWF car, pour eux, bon nombre de pêcheurs vivaient en marge de la société.
Jean Marie Gangaram






Brèves

Nouveau directeur à la tête de l’UPSEE
L’Union of Private Secondary Education Employees (UPSEE) a désormais un nouveau président en la personne de Girish Ramsahye. Celui-ci succède ainsi à Yaya Paraouty qui a été président de cette association à plusieurs reprises et qui assume désormais le rôle de vice-président. “Le travail de l’UPSEE qui lutte pour que les droits des collèges privés soient respectés continuera sous ma présidence. Ce n’est que la continuité d’un long travail commencé sous la présidence de Yaya Paraouty”, nous a déclaré Girish Ramsahye. Yaya Paraouty, nous a, pour sa part, fait la déclaration suivante: “Le poste de président ou de vice-président ne change en rien à ma lutte. Le travail va continuer comme avant. Je souhaite bonne chance à Girish Ramsahye à son nouveau poste”.


À l’Université de Maurice
En ce moment, se déroule à l’Université de Maurice une campagne ayant pour thème le ‘Développement intégral et intégré de l’étudiant’. Cette campagne, sous l’égide du Comité Exécutif de l’Union des Étudiants de l’Université de Maurice, a lieu depuis le 3 mars et durera jusqu’au vendredi 16 avril. Selon Jonathan Ravat, le président de l’Union des Étudiants, “cette campagne vise à favoriser le partenariat concret sur le campus de l’Université de Maurice, entre l’Union, les clubs et sociétés, des représentants d’étudiants, certaines ONG, certains membres du staff, mais a aussi pour but de casser l’image, souvent non fondée, de passivité et de manque d’initiative que l’on a des étudiants de l’UoM”.


Négociations de la GTU avec le ministère de l’Éducation
Suite à des négociations avec le ministère de l’Éducation, la Government Hindi Teachers’ Union (GHTU) fait savoir que “dorénavant les étudiants (aspirants enseignants) qui ont passé une année dans les écoles pendant la période de formation de trois ans verront ces années comptabilisées comme années de service”.
 “Nous sommes heureux d’informer tous les collègues que cette demande faite par la GTU a été acceptée par le ministère”, fait part le président du syndicat, Jugdish Lollbeeharry. Plusieurs autres thèmes ont été abordés lors de cette rencontre avec le ministère de l’Éducation, entre autres, la ‘National Literacy And Numeracy Strategy’, le ‘subject Teaching’, etc, sur lesquels de plus amples informations seront données lors de l’assemblée générale du syndicat prévue pour le 20 mars.


École complémentaire: L’État et l’Église collaborent
C’est le 27 mars que l’école complémentaire de cité Richelieu sera inaugurée en présence de l’évêque de Port-Louis, Mgr Maurice Piat, et du Premier ministre, Paul Bérenger. L’école opérera dans le bâtiment du collège SSS La Tour Koenig et accueillera les enfants de cette région défavorisée tous les après-midi du lundi au samedi. Cette école voit le jour grâce à la collaboration de l’État et de l’Église. “L’événement dans l’ouverture de cette école, c’est que c’est la première fois que l’État met une de ses institutions à notre disposition”, nous dit Jean-Noël Adolphe, responsable des écoles complémentaires.


La Cybertour a accueilli son premier occupant
C’est  lundi dernier que la Cybertour a commencé à opérer en accueillant son premier occupant dans ses locaux. C’est la compagnie Infinity BPO (une compagnie de téléconseils) qui est la première à occuper le bâtiment d’Ébène.  D’autres locataires sont aussi attendus dans les semaines à venir. À souligner que l’inauguration officielle de la Cybertour se fera en mai prochain en présence du Premier ministre indien, Atal Bihari Vajpayee.

Archive: