• Il a été libéré sous caution après huit mois de détention préventive - Vishal Shibchurn : «Mo ena ankor bokou revelasion pour fer»
  • Le nouveau cabinet ministériel à la loupe - Kris Valaydon, observateur politique : «Le chantier est vaste pour le nouveau gouvernement...»
  • Des Junior Ministers «motivés»
  • Moi, ministre pour la première fois, je vais…
  • Au feu, les pompiers… sont enfin là !
  • Mare-Chicose en feu : le calvaire des villageois au bord de l'étouffement
  • 1ers Championnats d’Afrique d’air badminton : Maurice s’offre le bronze en équipe
  • Ruqayah B. Khayrattee met la femme en avant
  • Huawei Watch GT 5 Pro : du premium autour du poignet
  • Donald Trump, sa mission pour «sauver l’Amérique» et les «incertitudes»

La PTA ‘exige’ que le ministre de l’Éducation fasse une descente à l’école

Trois des neufs élèves intoxiqués de l’école Rose-Belle North ont été hospitalisés jeudi dernier à la suite des malaises qu’ils avaient ressentis après l’inhalation d’une odeur nauséabonde. Face à ce nouveau cas d’intoxication qui touche cette école, les membres de la ‘Parent-Teacher Association’ (PTA) ‘exige’ que le ministre de l’Éducation fasse une descente le plus tôt possible dans cette institution.

Cinq mois après l’incident qui avait nécessité l’hospitalisation de dix-neuf élèves de cette même école en octobre 2003, intoxiqués par l’émanation d’un gaz provenant d’un fertilisant utilisé dans un potager dans l’enceinte de l’école, un autre cas similaire a été répertorié jeudi dernier. Une enquête a été ouverte par les officiers des ministères de l’Éducation, la Santé et l’Environnement. Ces derniers seront sur le terrain à partir de demain pour poursuivre leur investigation. Pour le ministre Steven Obeegadoo : “Cette intoxication est un cas particulièrement difficile. Nous avons demandé une enquête et j’ai donné une semaine à mes officiers pour la boucler. Pour l’instant, nous ne pouvons nous prononcer sur son origine, ni accuser une quelconque entreprise. Il a été allégué que ce sont les déchets qui étaient brûlés dans l’enceinte de l’école qui en étaient la cause mais le maître d’école a démenti ces allégations”. De plus, le potager qui avait été mis en cause l’année dernière n’existe plus. Il n’y a aucune plantation aux alentours de l’école.
Sujata Mooloo, présidente de la PTA, ‘exige’ que le ministre de l’Éducation vienne rencontrer les parents de cette école : “La vie de nos enfants et de nos professeurs est en danger. Depuis l’année dernière, j’attends un rapport officiel sur l’incident d’octobre dernier. Pour l’instant, nous n’avons pris aucune décision en ce qui concerne nos actions futures mais nous allons décider ensuite. J’exige que le ministre Steve Obeegadoo vienne visiter notre école”. Le ministre de l’Éducation avance, pour sa part, qu’il ne peut pas accourir aux moindres incidents dans les écoles : “Dans aucun pays, les ministres n’accourent quand il y a un problème. Je ne fonctionne pas par rapport aux pressions”. En ce qu’il s’agit du rapport sur l’incident survenu en 2003, il dit qu’il n’a reçu aucune demande de la PTA de Rose-Belle North dans ce sens.
Selon Pariksingh Oozageer, 7 ans, élève en troisième dont la salle de classe se trouve dans l’aile gauche du bâtiment, il était peu après 14h00 quand ses camarades et lui ont commencé à ressentir des malaises : “J’ai senti une odeur nauséabonde”. Et son enseignante, Mallette Nobine, de poursuivre : “L’odeur était insupportable. Je ne pouvais plus respirer, je ressentais des picotements dans la voie respiratoire, j’avais envie de vomir. Il me semble que c’était la même odeur qui avait causé l’intoxication l’année dernière”. La classe fut évacuée d’urgence et les enfants furent conduits dans la cour sous un arbre. “Au même moment, j’ai vu d’autres élèves présentant les mêmes symptômes qui couraient sous l’arbre”, raconte-t-elle. Le maître d’école fut informé de la situation et un médecin fut mandé sur les lieux. Celui-ci recommanda aux professeurs et aux élèves malades de se rendre à l’hôpital pour des soins.

Archive: