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Choisir d’étudier à Maurice

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DCDM, institution qui offre des cours de l’Université de l’Afrique du Sud à ceux qui ne peuvent pas se déplacer

Les résultats du HSC ayant été proclamés, les étudiants se penchent maintenant sur leurs études supérieures.

Depuis la proclamation des résultats du HSC, Jennifer L., 19 ans, ex-étudiante du Collège Lorette de Curepipe, vit dans l’appréhension. “Tout le monde croit qu’après les résultats du HSC, chez les étudiants la bonne humeur règne. Mais non, c’est maintenant que la crainte s’installe: Où partir étudier?” nous dit Jennifer qui a eu la moyenne. Normalement ayant réussi dans les matières principales, elle peut entreprendre des études supérieures.
L’an dernier, quelque 3406 étudiants ont préféré poursuivre des études supérieures à Maurice. Pourquoi cela? Les raisons sont multiples. D’abord, pour une question d’argent comme c’est le cas de Wincy D. qui affirme qu’elle n’a pas les moyens pour payer les frais d’une université à l’étranger. Ensuite, comme nous le dit Melissa J., il y a ceux qui ne pourront faire face à une vie complètement indépendante. Quand ces étudiants restent au pays, où vont-ils? Vers quelles institutions se tournent-ils? Entre DCDM, l’université de Maurice, l’université de technologie, l’université Louis Pasteur, le choix est grand.
Rien que l’année dernière, DCDM a accueilli un total de 1550 étudiants alors que l’université de Maurice en a accueilli 1942. Cette année, ces deux établissements vont plus loin et comptent recruter 400 étudiants en plus chacun.
Tout comme DCDM affilié à l’université de l’Afrique du Sud, d’autres institutions mauriciennes font le lien entre des institutions étrangères et les étudiants, mettant à leur disposition des cours sanctionnés par des examens conduits par plusieurs institutions étrangères, et certifiés par la Mauritius Qualification Authority.
Les cours offerts par la majorité de ces institutions sont divisés en plusieures filières, communément appellées facultés, dont l’informatique, le ‘Management’, le ‘Media and Communication’, entre autres. Pour avoir un ‘degree’ dans une de ces facultés, un minimum de deux ‘pass’ aux examens du HSC sont exigés et les études s’échelonnent sur une durée de quatre à cinq ans.
Côté financier, le prix varie dépendant de l’institution et des cours choisis. Il existe deux types d’études, à savoir l’étude à plein temps et l’étude à temps partiel. Pour les études à plein temps, les cours dispensés à l’université de Maurice sont gratuits mais les étudiants doivent s’acquitter des frais généraux variant de Rs6000 à Rs7000 annuellement. Ceux qui optent pour des études à temps partiel payent, eux, la somme de Rs30 000. À DCDM, pour l’obtention d’un ‘degree’ l’étudiant doit disposer d’un total Rs60 000 roupies par année. À l’université de technologie, le prix varie de Rs25 000 à Rs30 000. Quant aux cours que dispensent les institutions Louis Pasteur et Marie Curie, Madame Banon Ibrahim, secrétaire du directeur, nous informe que le coût annuel tourne autour de Rs160 000.
Si la majorité des étudiants peuvent être financés, il y a aussi ceux qui sont d’origine modeste et qui ne peuvent se permettre de payer. C’est au Trust Fund for vulnerable groups’ que ceux-ci doivent s’adresser. Le Trust Fund envoie ensuite le dossier à la ‘Development Bank of Mauritius (DBM)’ qui consent un prêt (devant être remboursé une année après) à l’étudiant. Interrogé à ce sujet, un des responsables de la DBM nous informe que les critères de financement sont très spécifiques.”C’est le Trust Fund qui donne son aval pour que la DBM fasse un emprunt à l’étudiant.” Cet emprunt est uniquement pour les études à Maurice et encore les frais de transport, de livres et, dans certains cas, du loyer. La condition est que le salaire mensuel de la famille ne doit pas dépasser Rs 10 000 et le taux d’intérêt est de 8%.






Les études à l’étranger
Les pays les plus prisés sont : la France, l’Angleterre, l’Inde, l’Australie et l’Afrique du Sud. Les intéressés peuvent avoir les détails sur des établissements et télécharger des formulaires d’inscriptions sur des adresses Internet. Il y a aussi des institutions spécialisées qui guident les étudiants, telles que le CIFOD, l’IDP et le British Council.


Interrogée, Yannick Anquetil, conseillère au CIFOD, nous informe que les inscriptions pour les universités françaises sont déjà bouclées. Elle nous apprend aussi que les études supérieures en France sont gratuites mais qu’un droit d’inscription universitaire d’à peu près Rs 4 400 à Rs 28 600 doit être payé. Quant à Mme Faugoo, directrice de ‘International Development Program’, elle nous apprend que les universités australiennes demandent un minimun de deux ‘passes’ dans les ‘main subjects’ au niveau du HSC. Les intéressés ont jusqu’au mois d’avril pour s’inscrire. Pour les études en Angleterre qui coûtent entre de Rs 276 000 et Rs 332 000 par an, des sessions de ‘counselling’ sont dispensées au British Council et ce jusqu’au 30 juin, la date limite pour les inscriptions.
S’agissant des prêts, plusieurs banques telles que la ‘State Bank’ et la MCB mettent à la dispositon des étudiants des prêts à de faible taux d’intérêt. Pour la MCB, contrairement à la ‘State Bank’, la personne qui emprunte ne doit pas nécessairement être une cliente de la banque et le taux d’intérêt est de 10.75%. Alors qu’à la ‘State Bank’, deux types de prêts sont disponibles. Pour le premier, il s’agit d’un prêt de Rs 50 000 à Rs 200 000 tandis que l’autre de Rs 200 000 à deux millions; les deux emprunts à 11.7% et de 11.5% respectivement. Il existe aussi le Employers Welfare Fund (EWF) qui a mis en place un système d’emprunt dont le maximun est Rs 300 000 mais la somme disponible dépend du coût des cours.

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