La semaine prochaine, avec la rentrée scolaire au secondaire, la Private Secondary School Authority (PSSA), l’organisme responsable du paiement des subventions aux collèges privés, va procéder à une étude . Cette étude consiste à déterminer le nombre d’institutions avec moins de 175 étudiants, le nombre minimum pour qu’un collège puisse opérer et bénéficier d’un ‘grant’ de l’État. Les institutions opérant avec moins de 175 étudiants auront alors à fermer.
Cette étude démontrera ainsi si deux collèges, à
savoir le collège Byron à Flacq et le collège Progressive
à Rivière du Rempart, sont dans la norme et respectent les critères
établis par la PSSA. À souligner que depuis l’année
dernière, trois collèges ont fermé leurs portes : le collège
Macmillan à Mahébourg et les collèges Willoughby (départements
garçons et filles) également à Mahébourg. La raison
principale ayant entraîné la fermeture de ces collèges est
qu’ils ont une population estudiantine inférieure à 175
étudiants, ce qui a eu pour conséquence immédiate, la non
inclusion de ces trois collèges sur la liste officielle des collèges
de la PSSA pour les admissions en Form I pour la rentrée 2004.
Selon un rapport du Mauritius Audit Bureau (MAB), commandité par le
ministère de l’Éducation l’année dernière,
une compensation de Rs 4000 par tête d’élève et de
Rs 6000 par année d’existence a été versée
à ces collèges qui ont été contraints de cesser
leurs activités et de fermer leurs portes. D’après une formule
de compensation proposée par le MAB, les compensations pour ces trois
collèges ont été de l’ordre de Rs 1800 000. Pour
Gopalakrishna Ramaswamy, le directeur de la PSSA, “cette étude
est importante car elle permettra d’identifier les établissements
privés qui ne dépassent pas le palier de 175 élèves
et qui ne bénéficieront ainsi plus de ‘grants’ de
l’État”. Dans les cas des collèges Progressive et
Byron, Gopalakrishna Ramasawmy nous dit que rien n’a encore été
décidé. “Ce n’est que la semaine prochaine que cette
étude va commencer pour déterminer si effectivement ces établissements
sont dans la norme ou pas et, par la suite, des décisions vont être
prises. Pour l’instant, on ne peut pas se prononcer. Si jamais ces collèges
sont appelés à fermer leurs portes, les élèves seront
alors déployés vers d’autres établissements et les
managers recevront des compensations”, nous dit-il. Nous avons à
maintes reprises essayé de prendre contact avec les propriétaires
des collèges menacés de fermeture, mais sans résultat.
Parmanand Ramsewak, le manager de collège Byron de Flacq, était
toujours absent de son bureau et nous n’avons pas pu prendre contact avec
Phulwantee Bissesur, la directrice du collège Progressive à Rivière
du Rempart.
Christophe Karghoo