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Démolition des étals du ruisseau du Pouce : les jours d'après...

Ce mardi 3 septembre, des ouvriers ont commencé à démanteler les structures érigées sur le Ruisseau du Pouce.

Il y a du changement dans le paysage de Port-Louis... La démolition des étals qui se trouvaient au ruisseau du Pouce au jardin de la Compagnie, ce mardi 3 septembre, offre une nouvelle perspective à ceux qui ont l’habitude de passer à proximité. Avec le démantèlement des structures, les marchands qui y étaient, se retrouvent dans l’obligation de cesser leurs activités. 

Voilà donc quelques années déjà que les discussions vont bon train entre les autorités et les commerçants qui occupaient ce lieu. La décision de démonter les structures à cet endroit est une question de sécurité et résulte d'une décision du rapport du Fact Finding Committee, présidé par l’ex-juge Bhushan Domah. Ce rapport avait été rendu public en 2008, après les inondations meurtrières du mois de mars de la même année.

 

Un groupe de marchands concernés par l’ordre de quitter ce lieu avait logé une affaire en Cour suprême pour contester leur relogement et avait reçu une offre pour opérer à la gare de l’Immigration. «Je représentais 17 de ces marchands et ils ont eu un jugement en cour. Il y a deux parties de marchands qui sont concernées. Les marchands que je représentais devant la Cour suprême ont eu droit à un heureux dénouement dans cette affaire. Un accord a été trouvé entre les marchands que je représentais et la mairie de Port-Louis sur le fait qu’ils devaient quitter les lieux au 31 août et qu’ils allaient par la suite pouvoir opérer à la place de l’Immigration, qu’on appelle New Transportation Fair, à Port-Louis. Cela a déjà été fait. Inn ena enn zizman ki nou pe respekte. Zot inn fini gagn zot plas e zot pe travay», nous explique Me Nabiil Kaufid.

 

Mais d’autres marchands qui y opéraient aussi disent, pour leur part, être dans le flou. Les autorités, de leurs côtés, n’ont cessé de dire, ces derniers jours, qu’ils travaillaient sur une solution de relocalisation. Daniel Augustin, président de la Commission santé à la municipalité de Port-Louis, qui travaille sur le dossier, nous a ainsi fait la déclaration suivante : «On va reloger les marchands concernés à la gare de l’Immigration. Il y a toutefois le fait que 60 % de ces marchands sont dans une situation illégale. En ce moment, on travaille sur la liste et nou pe pran li ka par ka. Au total, j’ai une liste d’environ 45 personnes. Mais elles ne sont pas toutes dans la légalité. Celles qui sont genuine peuvent être rassurées qu’elles auront bientôt une nouvelle place. Normalement, d’ici la semaine prochaine, elles seront relogées à la gare de l’Immigration.»