Publicité

Nutrition de précision : une alliée pour rééquilibrer les hormones féminines

23 août 2025

«J’associe la nutrition et la biorésonance pour accompagner les femmes dans le rééquilibrage de leur santé hormonale de manière globale et personnalisée», précise Fanny Rengasamy, qui est détentrice d'une certification en Precision Nutrition Coaching et d

Environ 80 % des femmes souffriront, à un moment ou à un autre de leur vie, d’un déséquilibre hormonal. Les causes sont multiples : les fluctuations naturelles, les changements physiologiques, mais aussi… nos habitudes quotidiennes. L’alimentation, souvent négligée, joue un rôle déterminant dans cette équation. Eh bien oui, de nombreuses erreurs nutritionnelles peuvent accentuer les troubles hormonaux. Pourtant, tout n’est pas irréversible. C’est là qu’intervient la nutrition de précision, une approche personnalisée qui vise à comprendre les besoins uniques de chaque femme pour rétablir l’harmonie hormonale. Fanny Rengasamy, coach en nutrition de précision, accompagne ainsi celles qui souhaitent «se reconnecter à leurs hormones» et retrouver leur énergie. Zoom…

«Je militais pour les causes féminines, pour toute les causes à un moment, l’égalité des genres, contre les injustices faites aux femmes à travers l’histoire. J’ai véritablement compris le sens profond de ce mot le jour où j’ai commencé à comprendre comment fonctionne le corps féminin, et le pouvoir immense qu’il renferme», confie Fanny Rengasamy, coach en nutrition de précision. Pour elle, le corps de la femme est à la fois puissant et fragile, et mérite d’être respecté à son rythme.

Saviez-vous que de nombreuses erreurs alimentaires pouvaient accentuer les troubles hormonaux ? Excès de sucre raffiné, repas déséquilibrés, manque de nutriments essentiels… Autant de facteurs qui dérèglent notre équilibre intérieur. Ajoutez à cela un ennemi silencieux mais redoutable : le stress. Combiné à une alimentation riche en «calories vides», il affaiblit encore davantage notre santé hormonale. Les conséquences se font vite sentir : fatigue persistante, variations d’humeur, prise ou perte de poids incontrôlée, voire perturbations du cycle menstruel.

Pour Fanny Rengasamy, la nutrition de précision peut être une solution à ces déséquilibres. Mais avant tout, encore faut-il comprendre ce qu’elle recouvre. «La nutrition de précision, c’est l’art d’adapter l’alimentation aux besoins uniques de chaque individu. Elle prend en compte l’état de santé, le mode de vie, les émotions, l’environnement et même les phases hormonales, en particulier chez les femmes», explique-t-elle.

Contrairement aux régimes restrictifs ou aux méthodes génériques, cette approche repose sur l’écoute attentive du corps, l’observation des signaux qu’il envoie et l’instauration d’habitudes simples, durables et respectueuses du rythme de chacun. C’est une démarche profondément humaine et bienveillante, qui vise non seulement à rétablir l’équilibre hormonal et améliorer la santé physique comme la digestion, l'énergie, l'immunité, mais aussi à restaurer une relation apaisée avec la nourriture et avec soi-même.

Mais comment apprend-on à écouter son corps avec la nutrition de précision ?

Apprendre à écouter son corps avec la nutrition de précision, c’est d’abord ralentir pour observer. Cela commence par prêter attention à ses sensations physiques après : est-ce que je me sens lourde ou légère ? Énergisée ou fatiguée ? Ai-je des ballonnements, des fringales, des maux de tête, des variations d’humeur ? Tous ces signes sont des messages que le corps envoie, mais que l’on a souvent appris à ignorer.

«Le but n’est pas d’atteindre une perfection alimentaire, mais de retrouver une forme de dialogue intérieur : reconnaître ses besoins, y répondre avec respect, et reprendre confiance en sa capacité à faire les bons choix pour soi. Cela implique aussi de comprendre un principe fondamental, le corps est un organisme auto-régénérant, doté d’un pouvoir inné de réparation et de guérison.»

De plus, la nutrition de précision inclut pleinement l’aspect émotionnel et mental, car elle considère l’humain dans sa globalité, souligne la coach. Loin de se limiter à des calories ou des macronutriments, elle prend en compte les liens profonds entre alimentation, cerveau, émotions, et bien-être mental. L’intestin abrite des milliards de micro-organismes qui jouent un rôle essentiel dans notre santé globale. Ce microbiome influence directement la production de neurotransmetteurs comme la sérotonine (hormone du bonheur), dont plus de 90 % est produite dans l’intestin, et non dans le cerveau comme on pourrait le croire.

Quand notre flore intestinale est déséquilibrée à cause d’une alimentation ultra-transformée, du stress chronique, ou de certains médicaments, principalement les antibiotiques, cela peut entraîner de l’anxiété, des troubles de l’humeur, des troubles du sommeil, voire de la dépression. À l’inverse, une alimentation riche en aliments nutrient-dense, en fibres, en probiotiques naturels et en micronutriments spécifiques favorise un microbiome sain, qui va soutenir la stabilité émotionnelle, la clarté mentale et la résilience au stress.

Que se passe-t-il quand on délaisse la santé de notre corps ?

«Notre relation à la nourriture est souvent un miroir de notre équilibre hormonal. Plusieurs signes peuvent alerter sur un déséquilibre», précise Fanny. Parmi eux :

  • Des fringales fréquentes et intenses, surtout pour des aliments sucrés ou gras, signes possibles d’une fluctuation de la glycémie ou d’un dérèglement de l’insuline.

  • Une envie irrépressible de manger à certains moments du cycle, notamment en phase lutéale, traduisant un besoin accru d’énergie et de nutriments.

  • Une tendance à la suralimentation ou, au contraire, à la restriction, souvent liée à des troubles hormonaux affectant l’humeur et l’appétit (thyroïde, cortisol…).

  • Une sensibilité émotionnelle liée à la nourriture, manger pour apaiser le stress ou la tristesse, reflet d’un déséquilibre du système hormonal du stress.

  • Des ballonnements et troubles digestifs récurrents, parfois dus à un dérèglement hormonal impactant la digestion et le microbiome intestinal.

  • Des variations de poids importantes et inexpliquées, souvent liées à des fluctuations hormonales (cortisol, œstrogène-progestérone, thyroïde).

Selon la coach Fanny Rengasamy, plusieurs erreurs nutritionnelles fréquentes peuvent aggraver les troubles hormonaux chez les femmes. Tout d’abord, la consommation excessive de sucres raffinés et de produits ultra-transformés provoque des pics de glycémie et favorise une inflammation chronique, ce qui perturbe la régulation hormonale, notamment celle de l’insuline et des œstrogènes. Un autre facteur qu’on ignore parfois, c’est le manque de fibres alimentaires.

De plus, un apport insuffisant en bons acides gras, notamment les oméga-3, peut accentuer l’inflammation et aggraver les troubles liés au cycle menstruel. Vous aimez sûrement boire du café chaque matin. Eh bien, sachez qu'un excès de caféine et d’alcool peut perturber le système nerveux, augmenter le stress et déséquilibrer des hormones comme le cortisol et celles liées à la thyroïde. Les régimes trop restrictifs ou les variations répétées de poids, dits régimes yo-yo, perturbent également la production hormonale et peuvent entraîner des troubles. Une hydratation insuffisante affecte la capacité naturelle du corps à éliminer toxines et hormones en excès, ce qui nuit à l’équilibre hormonal global. «En évitant ces erreurs et en adoptant une alimentation équilibrée, riche en nutriments, en fibres, en bonnes graisses, et en aliments entiers, la femme peut soutenir efficacement son équilibre hormonal et améliorer son bien-être général», conseille Fanny Rengasamy.

Vous savez maintenant que l’alimentation et nos hormones sont interconnectées. Les hormones sont fabriquées à partir de nutriments spécifiques comme les acides gras, les protéines, les vitamines et les minéraux. Une alimentation déséquilibrée, pauvre en nutriments ou trop riche en sucres raffinés, en aliments transformés et en toxines peut perturber cette production hormonale. L’inflammation chronique par exemple, liée à une mauvaise alimentation, peut affecter la sensibilité à l’insuline, une hormone importante dans la gestion du sucre et du poids. Cela peut favoriser des troubles comme le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ou l’infertilité.

Ce n’est pas tout ! Fanny Rengasamy, nous explique que notre cycle influence aussi nos besoins nutritionnels. Comment ? Le cycle menstruel est un rythme naturel qui modifie régulièrement les besoins et les fonctions de notre corps. Le cycle se divise en quatre phases principales, chacune avec ses caractéristiques et ses besoins spécifiques :

  • Phase menstruelle (les règles) : Il est important d’apporter des aliments riches en fer (légumes verts, légumineuses, graines), en vitamines C et en antioxydants pour soutenir la récupération et réduire l’inflammation.

  • Phase folliculaire (avant l’ovulation) : une alimentation variée, riche en légumes frais, protéines maigres et bonnes graisses riches en oméga-3 est recommandée.

  • Ovulation : des glucides complexes, Nature’s Carb, (céréales complètes, patates douces), des protéines de qualité et des antioxydants sont particulièrement bénéfiques.

  • Phase lutéale (après l’ovulation jusqu’aux règles) : il est essentiel de privilégier une alimentation riche en fibres pour faciliter l’élimination des œstrogènes, ainsi qu’en magnésium, calcium et vitamines B pour calmer le système nerveux et réduire les crampes

En outre, il est tout à fait possible d’atténuer les symptômes du SOPK (syndrome des ovaires polykystiques) et de l’endométriose grâce à une nutrition ciblée, anti-inflammatoire et régulatrice des hormones. Dans le cas du SOPK, l’un des facteurs importants est souvent la résistance à l’insuline, qui entraîne un excès d’androgènes (hormones mâles) et des déséquilibres du cycle menstruel. Une alimentation à index glycémique bas, riche en fibres, protéines et bonnes graisses, aide à stabiliser la glycémie et à améliorer la sensibilité à l’insuline. Réduire les sucres raffinés, les produits transformés et les glucides simples est essentiel.

Pour l’endométriose, une maladie inflammatoire chronique, la priorité est de réduire l’inflammation dans le corps. Cela passe par une alimentation riche en aliments anti-inflammatoires (légumes colorés, baies, poissons gras, curcuma, thé vert), en fibres pour favoriser l’élimination des œstrogènes en excès et en antioxydants pour protéger les cellules. Il est aussi recommandé de limiter les produits laitiers conventionnels, le gluten (chez certaines femmes sensibles), les graisses trans et les aliments ultra-transformés

Publicité