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Troisième conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC)

Quand le président Français Emmanuel Macron salue la présence de Navin Ramgoolam

14 juin 2025

«L'océan représente pour les petits États insulaires, en particulier pour l'île Maurice, un potentiel considérable en tant que moteur de développement et de sécurité alimentaire», a déclaré Navin Ramgoolam qui participait à la conférence pour la conservat

Le sommet de Nice pour l’océan s’est achevé ce vendredi, après cinq jours de conférences et débats. Le Premier ministre Navin Ramgoolam y était pour représenter notre île et pour partager sa vision sur le sujet.

La communauté internationale au chevet des océans en détresse... Durant la semaine écoulée, soit du 9 au 13 juin, la ville de Nice, en France, est devenue le cœur de la diplomatie océanique. En effet, de nombreux dirigeants de plusieurs pays se sont ainsi retrouvés le temps de la troisième Conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC). Car, entre réchauffement, surpêche ou encore pollution qui gangrènent les milieux marins, les chefs d'État ont, à travers ce grand rendez-vous, démontré qu'ils veulent répondre à l'appel de détresse des océans. Le but de l’UNOC : accélérer les efforts pour la conservation et la gestion durable des océans.

«Il faut agir rapidement et ne pas reculer. (..) Jamais la communauté internationale n'avait mobilisé autant de responsables politiques», a déclaré Emmanuel Macron, le président de la France, lors du lancement de la conférence qui a réuni des représentants d’environ 130 États, dont environ 40 chefs d’État et de gouvernement. Il a aussi appelé à procéder de manière décidée pour la protection des océans. Car la conférence s'est bien évidemment ouverte sur un triste constat : les océans souffrent et ils sont malmenés. Lors de la conférence qui a duré jusqu'au vendredi 13 juin, les discussions se sont ainsi portées sur la lutte contre les déchets plastiques, les aires marines protégées en haute mer et l’utilisation contestée des matières premières des fonds marins.

Dans son allocution au Palais des Rois Sardes, le Premier ministre Navin Ramgoolam, qui a fait le déplacement, a exprimé sa gratitude envers la France pour son assistance lors de la catastrophe du Wakashio. Il a également présenté sa vision pour Maurice, axée sur l'économie océanique bleue. «L'océan représente pour les petits États insulaires, en particulier pour l'île Maurice, un potentiel considérable en tant que moteur de développement et de sécurité alimentaire», a-t-il déclaré, tout en plaidant pour un renforcement de la coopération internationale afin de soutenir l'Afrique dans la préservation de sa biodiversité marine. Navin Ramgoolam a aussi eu plusieurs rencontres bilatérales stratégiques, notamment avec Luis Montenegro, Premier ministre du Portugal, ou encore avec le Britannique Steve Reed, Secretary of State for Environment, Food and Rural Affairs, entre autres.

La conférence s'est achevée sur une mobilisation et des avancées importantes malgré quelques déceptions. Pierre angulaire de la protection des mers et des océans, le traité de la haute mer ou BBNJ (pour Biodiversity of Areas Beyond National Jurisdiction) devrait entrer en vigueur en janvier 2026. Le traité doit permettre d'établir des zones marines protégées à grande échelle en haute mer. Navin Ramgoolam a aussi été accueilli avec les honneurs, ce jeudi 12 juin, au palais de l’Élysée pour une rencontre bilatérale avec le président français Emmanuel Macron. «Maurice a été un partenaire de confiance et d’action pour la réussite de ce sommet», a affirmé Emmanuel Macron après sa réunion avec Navin Ramgoolam.

En parallèle aux rencontres officielles, l'épouse du Premier ministre, Veena Ramgoolam, a participé au programme culturel organisé par Brigitte Macron pour les épouses des dirigeants présents, notamment aux côtés de la princesse Charlène de Monaco. À l'agenda : découverte du centre historique de Saint-Paul-de-Vence et déjeuner de gala.

Et après cinq jours qui ont été très riches, le rideau est tombé sur l'UNOC qui a permis aux responsables politiques du monde entier d'unir leurs voix pour essayer de tracer le cap vers un avenir durable pour les océans.

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