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Jonathan Bru, capitaine de la sélection nationale : «Le Club M retrouve son public»

12 juin 2016

Jonathan Bru, capitaine de la sélection nationale : «Le Club M retrouve son public»

Dimanche dernier Maurice a contenu les attaques ghanéennes jusqu’à la 70e minute dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2017 pour finalement s’incliner sur le score de 0-2 alors que certains pensaient que le Club M allait subir une raclée. Qu’est-ce qui a manqué à notre sélection nationale pour tenir les 20 minutes restantes ?

 

Il a nous manqué surtout de la concentration notamment sur le 1er but encaissé. Et puis physiquement on était arrivé à court devant eux car on a beaucoup lutté. Ce sont deux aspects qui nous ont empêchés de réaliser un meilleur score dimanche dernier. C’est ça la différence.

 

Pensez-vous que Maurice aurait pu remporter ce match si elle avait pris plus de risques offensivement ?

 

Le Ghana a mérité sa victoire. Prendre plus de risque en essayant de faire jeu égal face à une équipe de la trempe du Ghana est une arme à double tranchant. On en a fait les frais lors du match aller et on a tiré les leçons pour que cela ne se reproduise pas dimanche dernier. Mais peut-être que si on n’avait pas pris ce but sur un contre ou un coup de pied arrêté on aurait pu ouvrir le score mais avec des “si” on refait le monde.

 

Comme capitaine, êtes-vous satisfait de la réaction et l’état d’esprit de vos coéquipiers ?

 

Bien sûr car ils ont affiché un état d’esprit redoutable. C’est cela qui nous a permis de tenir aussi longtemps dans ce match. Je les remercie pour leur état d’esprit et la performance qu’ils ont livrée malgré la défaite face à cette équipe du Ghana.

 

C’est une des rares fois où vous avez évolué avec autant de monde dans un stade mauricien. Est-ce qu’on peut dire que le Club M retrouve graduellement son public ?

 

Je crois qu’on retrouve notre public graduellement. C’était la première fois que je voyais le stade aussi rempli. Cela ressemblait à une vraie ambiance de match de niveau international.

 

Que faudrait-il faire pour amener encore plus de gens vers les stades mauriciens ?

 

Il faut faire de la publicité. Il faudrait peut-être afficher les matches importants du Club M sur des billboards quelques semaines à l’avance et faire parler de l’événement le plus possible. Je pense que cela ne coûte pas grand-chose de s’y prendre deux semaines à l’avance afin que les gens sachent que leur sélection nationale sera en action. C’est comme ça à travers le monde.

 

A la fin du match, on a vu les Mauriciens applaudir les membres du Club M et vous attendre à la sortie du stade. Qu’est-ce que cela vous fait de voir ces gestes d’appréciation ?

 

C’était un pur moment de plaisir de sentir le public avec nous avant le match, pendant et après, surtout dans la défaite. C’était vraiment spécial et réconfortant même si on aurait pu difficilement gagné ce match. Je crois qu’on aurait pu arracher un match nul face au Ghana. Il y a des regrets chez les joueurs et le staff mais les appréciations du public nous ont réconfortés.

 

La sélection nationale débute ce dimanche le tournoi de la Cosafa Cup 2016. Que peut-on espérer du Club M dans cette compétition ?

 

Il faut d’abord bien négocier le premier match, qui est toujours le plus important dans toute compétition car une victoire donne un élan positif à l’équipe. Nous allons prendre les matches les uns après les autres avec comme objectif de débuter par une victoire pour ensuite viser une place dans le prochain tour.

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