Tapez dans la foule

L’une des franchises d’action les plus épiques repointe le bout de son nez spectaculaire pour un dépoussiérage plutôt bienvenu. Disponible sur PS5, Xbox Series X/S et PC.  

Un peu d’histoire

Comme dans la dizaine de jeux Dynasty Warriors (ce volet Origins est le dixième), on se retrouve à nouveau au cœur de l’histoire des Trois Royaumes, en Chine au 3e siècle après J.C. Le pays est partagé entre trois camps : Wu, Wei et Shu, portés par leurs généraux de guerre. Si vous êtes féru d’Histoire et/ou fan des anciens jeux, vous risquez d’être en terrain connu, et heureusement, le titre vous prend un peu par la main pour vous faire découvrir ce contexte pas forcément très connu à travers pas mal de cinématiques. Mais bon, le plus important, c’est de savoir que votre personnage (tout muet mais bien combatif) arrive dans cette guerre. Et il va falloir beaucoup se bagarrer, souvent auprès ou contre de puissants généraux, dépendant du camp que vous allez choisir.

Musou toujours

Le jeu nous vient toujours comme un jeu d’action type musou, c’est-à-dire que vous atterrissez sur un point de la carte et vous allez devoir terrasser l’ennemi, et même remplir d’autres objectifs, challenges et quêtes annexes, avec, bien sûr, de temps en temps, certains super ennemis spéciaux un peu plus forts. À votre disposition, des combos, des esquives, pas mal d’armes (dix types), avec un style de combat nerveux qui rappelle un peu le récent Black myth : Wukong. Il y aura de quoi faire et voir sur le terrain, et pas mal aussi à découvrir, puisque vous aurez à faire des choix pour voir dans quel camp vous allez finir (vous êtes en fait un mercenaire), ce qui pourra tourner des niveaux en votre faveur ou pas. Le jeu introduit aussi une petite dimension RPG, puisque entre chaque escarmouche, vous pourrez faire monter votre niveau, apprendre d’autres techniques et combos, et faire des négociations avec d’autres personnes pour améliorer votre statut… Après un neuvième volet qui était un peu essoufflé, il semble qu’on a voulu être plus direct cette fois, avec un déroulement plus linéaire (pour ceux qui aimaient le mode free où vous pourrez refaire un niveau avec un général (ce n’est plus le cas !), plein de cinématiques et, bien sûr, du grand spectacle.

Plein de monde et de super attaques

Au moins, niveau spectacle, Dynasty Warriors : Origins et les développeurs d’Omega Force assurent. Le jeu est des plus immersifs et nous plonge sans problème au cœur de ses escarmouches, et la puissance des consoles et PC actuels nous proposent du 60, voire du 120 images par seconde (même sur la moins puissante Series S) pendant ces batailles où des centaines de personnages s’animent. Et il n’y a qu’à voir la fameuse charge, où deux bataillons s’entrechoquent pour voir à quel point ce Dynasty Warriors : Origins peut être des plus spectaculaires. Le seul souci, c’est que la lisibilité en prend un coup, et on est un peu confus par moment vu l’intensité de la chose et le nombre d’ennemis qui vous font face, ce qui peut aussi ajouter au caractère épique de l’ensemble.