African Women’s Entrepreneurship Program : Nazima Peroo et son aventure américaine

Il y a eu la découverte de villes, des rencontres, des échanges… C’est avec des souvenirs plein la tête que Nazima Peroo est revenue à Maurice après plusieurs jours aux États-Unis. Cette femme entrepreneur de 43 ans s’y était rendue dans le cadre d’un programme d’échange organisé par l’African Women’s Entrepreneurship Program(AWEP). «Je suis très heureuse d’avoir eu l’opportunité de partir en Amérique. Ce programme nous a permis d’avoir des échanges avec plusieurs pays et j’en suis fière. Cette expérience m’a changée», confiecette mère de deux enfants, qui a participé à ce programme avec 39 autres Africaines.

De retour à Maurice, elle n’en revient toujours pas d’avoir vécu pareille expérience. «L’AWEP nous transforme en de meilleures femmes entrepreneurs. Le programme nous encourage à nous surpasser, à devenir des chefs d’entreprises et à améliorer nos produits pour plus de qualité», expliqueNazima Peroo qui a lancé, il y a neuf ans, son entreprise, Naz Star Trading.

Son aventure aux Statesa commencé lorsque l’ambassade des États-Unis à Maurice l’a approchée. «C’est avec plein d’enthousiasme et de joie que j’ai accepté d’y aller. Ce que je retiens de ce voyage, c’est d’avoir côtoyé des femmes talentueuses et dynamiques, et d’avoir découvert plein de villes comme Chicago, la Nouvelle-Orléans, Los Angeles et Washington.»

Des coups de cœur, elle en a eu. Pour le Fashion Institute à Los Angeles : «Cette entreprise m’a beaucoup inspirée. J’ai découvert beaucoup de techniques de design et je compte mettre tout cela en pratique à Maurice.» Mais aussi pour des personnes qu’elle a rencontrées : Linda Thomas, Usha Dwarka-Canabady, Karen R Bass, Elizabeth & Brett, et Paul Engelstad, entre autres.

Prochaine étape pour cette habitante de Plaine-Verte : «Transmettre mon savoir-faire et rencontrer les cinq autres Mauriciennes qui ont participé à l’AWEP auparavant afin de mettre en place un AWEP Deskà Maurice pour partager notre expérience avec d’autres femmes entrepreneurs.»