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André Bonieux : Des sciences sociales au vertige de la finance

23 février 2016

Ariane Serret, Client and Market Development Manager, André Bonieux, Senior Partner, Michael Ho, associé, et Lekha Bhurthun-Heerah, Human Capital Senior Manager, vont à la pêche aux talents.

T-shirt, short et tongs. Il est rare que les big bossdu monde de la finance, habitués au traditionnel costume-cravate, osent le look un peu plus décontracté. Pourtant, André Bonieux, Senior Partnerde PricewaterhouseCoopers (PwC), n’a eu aucun mal à se la jouer baba cool lors d’une conférence de presse qui a eu lieu au siège de PwC, à Ébène, dans le cadre de la nouvelle campagne du cabinet d’experts-comptables, NextGenFactor. S’il est aussi enthousiaste, c’est que ce projet lui tient à cœur.

 

NextGenFactora pour objectif d’attirer de nouveaux talents dans le monde de la finance, plus particulièrement au sein de l’entreprise qui est à la recherche de gens intelligents, talentueux, avec des qualités d’analyse et de présentation. Il s’agit d’un concours destiné aux étudiants de différentes universités se trouvant à Maurice, qui devront trouver des solutions aux enjeux stratégiques auxquels les entreprises locales et internationales font face. Les candidats seront confrontés à un scénario préalablement défini par PwC et devront démontrer leurs compétences de raisonnement analytique, leur capacité à prendre des décisions basées sur des faits et l’action collaborative.

 

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, cette compétition n’est pas uniquement destinée aux étudiants de finance, d’économie, de management ou encore de comptabilité. Au contraire, précise André Bonieux. Le but est également de trouver de jeunes talents dans d’autres filières d’étude. «Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, il n’est pas nécessaire d’avoir fait des écoles de comptabilité ou de finance pour exceller dans ce domaine et pour y faire carrière. En fait, il n’y a rien de plus faux. Ceux qui étudient les sciences, les langues et la politique peuvent aussi faire de très bons financiers sans avoir forcément étudié la finance. Ce sont ces jeunes que nous voulons attirer», explique-t-il.

 

Ainsi, les candidats, qui devront constituer une équipe de cinq personnes maximum, seront appelés à travailler en collaboration et devront s’enregistrer sur le site Web de PwC. Ils devront traiter un scénario quasi-réel du monde des affaires. L’équipe qui aura proposé la meilleure solution remportera un cash prizede Rs 200 000 et la possibilité d’entreprendre un stage chez PwC qui recrute chaque année une cinquantaine de jeunes. «Nous encourageons les candidats avec des niveaux de compétence variés à participer à la compétition car, en plus d’encourager le travail d’équipe, elle pousse également au partage des connaissances pour de meilleurs résultats. La génération du millénaire, comme on l’appelle, entre sur le marché de l’emploi en nombre croissant et va redéfinir le monde du travail dans les années à venir, avec particulièrement l’impact du monde digital sur le monde du travail. Attirer les meilleurs parmi ces jeunes est déterminant pour notre organisation»,explique André Bonieux.

 

Soif d’apprendre

 

Si ce dernier, marié, père de trois enfants et grand-père de deux petites-filles, est persuadé que c’est faux de penser que ceux qui viennent de filières autres que la comptabilité et la finance ne sont pas faits pour les métiers de ces domaines, c’est parce qu’il a connu le même parcours. Après des études en sciences sociales en Angleterre, il décide de se lancer dans un tout autre domaine qu’il affectionne particulièrement : la comptabilité. Le monde des affaires, les marchés capitaux, les bourses : c’est ce qui l’a toujours intéressé. Après six ans d’expérience, il est reçu comme expert-comptable et rentre à Maurice en 1986.

 

Son parcours dans le monde de la finance commence dans l’entreprise Julienne & Compagnie. Quelques années plus tard, il se lance à la conquête de l’industrie et intègre Corona Textile, avant de donner une nouvelle dimension à sa carrière en devenant partenaire en 1996 chez PwC : «Être entouré de jeunes universitaires, de personnes intelligentes et motivées dans un cadre professionnel où les employés ont une soif d’apprendre, d’approfondir leurs connaissances, de se développer, c’est ce qui m’a toujours plu dans ce métier.»Répondre aux attentes de l’industrie, analyser, trouver des solutions aux divers problèmes complexes d’une entreprise, c’est son adrénaline.

 

Au sein de PwC qu’il décrit comme une entreprise dynamique et professionnelle, l’homme âgé de 57 ans s’évertue, avec son équipe, à faire valoir quotidiennement la mission de la maison : building public trust. Ce leitmotiv est capital pour André Bonieux. Le marché financier, dit-il, a besoin d’informations fiables. La signature de PwC, ajoute André Bonieux, représente justement la fiabilité et l’indépendance. «Je recommande vraiment la lecture du rapport nTan à ceux qui sont dans le milieu des affaires. On comprend vraiment l’importance de l’indépendance et de la signature après l’avoir lu», dit-il en faisant référence à la saga BAI dont il a été le conservateur.

 

Dans le monde des finances, créer et savoir maintenir une relation de confiance avec le public, c’est primordial, fait-il ressortir. Et c’est là exactement sa mission au sein d’une entreprise qu’il considère comme une fourmilière de talents où la nouvelle génération, qui apportera ses nouvelles idées, ses nouvelles façons de faire et son énergie positive, a toute sa place.

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