Dans la famille Nalletamby, la peinture est une passion qui se cultive. Dotée du même talent que plusieurs membres de sa famille, Chloé, âgée de 25 ans, souhaite un jour voir ses tableaux exposés dans des endroits publics, tels que les bureaux ou les hôtels. Mais il ne s’agit pas là d’une mince affaire et la jeune femme l’a bien compris. En attendant, elle expose et vend ses œuvres sur sa page Facebook.
La peinture aborigène, plus connue sous le nom de dot painting, est la technique qu’elle favorise pour réaliser ses magnifiques tableaux, même si cela lui arrive aussi de toucher à l’art moderne. «Beaucoup partagent ma passion pour la peinture dans ma famille – notamment ma mère et ma tante – mais on n’a pas le même style. Toutefois, elles m’encouragent à prendre des commandes. J’avais commencé à offrir mes tableaux à mes proches et de fil en aiguille, j’ai eu des demandes. Et comme je cherchais du travail, c’est devenu mon gagne-pain. Pour le moment, mes clients sont principalement des connaissances et ceux qui suivent ma page Facebook. Je suis étonnée de voir que beaucoup de gens aiment ce style de peinture et sont même prêts à payer pour l’avoir», raconte-t-elle.
Ce goût pour la peinture, l’ex-étudiante du collège de Lorette de Rose-Hill, l’a développé au secondaire. «J’ai été très encouragée par mon professeur de cours particuliers, Caroline, qui était aussi mon enseignante en Form III. Elle avait repéré mon talent, maladroit à l’époque, et m’avait appris à l’exploiter tout en respectant mon propre style», dit Chloé Nalletamby. Mais après ses années collège, elle s’est retrouvée dans l’obligation de mettre sa passion de côté. «Une fois les études tertiaires entamées, j’avais peu de temps pour la peinture. Ce n’est que récemment – après avoir été graduée – que j’ai découvert, par hasard, un tableau pointilliste. Cela m’a plu et je m’y suis mise pour le fun. Dès lors, la peinture est devenue une drogue, une passion ; mon jardin secret.»
Détentrice d’une licence avec honneur en français, Chloé Nalletamby raconte que sa deuxième passion est l’enseignement. «J’aimerais aussi être enseignante dans une école primaire. D’ailleurs, il est difficile de vivre uniquement de mon art pour le moment ! Cela dit, si la demande augmente ou si j’ai un contrat ou un accord avec une galerie, que ce soit à Maurice ou à l’étranger, je n’hésiterai pas. Je rêve de faire de ma passion, mon métier à plein temps.»
Ses œuvres «faites avec beaucoup d’amour», elle les considère comme «peu communes». «Si vous les offrez en cadeau, ils resteront un souvenir à vie», dit-elle. Pour retrouver les peintures de Chloé ou passer commandes, il vous suffit de visiter sa page Facebook : Paintings and Crafts Handmade by Chloe. Elle est aussi joignable sur le 5910 0373.