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16 novembre 2015 03:01
Avoir le sens des affaires, ça ne se discute pas. C’est un peu comme pour les goûts et les couleurs. Il faut savoir prendre des risques et se lancer. C’est la méthode de Jean-Pierre Sauzier. Dans son bureau, à la zone industrielle de Phoenix, pas un bruit ne filtre. Puis, l’homme de 52 ans entre à pas de loup.
Le Managing Director de Super Screens Mauritius, avec un grand sourire aux lèvres comme marque de fabrique, un peu comme une carte de visite qu’il tend à son interlocuteur, est de ceux qui ont la tchatche facile. C’est d’ailleurs ce qui frappe chez lui. Cette aptitude et cette grande facilité à mettre tout le monde à l’aise autour de lui.
Loin des businessmen formatés, peu enclins aux confidences, prêts à ne parler que de boulot, l’homme d’affaires donne tout de suite le la, baisse la garde. Il se présente comme «monsieur Jacqueline Sauzier», pour dire que son épouse, qui travaille à la Chambre d’Agriculture, est plus habituée aux exercices d’interview dans les journaux.
Pour parler de son actualité, l’homme d’affaires, qui a fait des études en Sales & Marketing en Afrique du Sud et qui a travaillé dans plusieurs secteurs : le textile (10 ans), à l’International Press and Book Distributors ou encore à la compagnie Phoenix Beverages, n’a pas hésité une seconde, tant son projet lui tient à cœur.
S’il reste modeste concernant ses activités personnelles, Jean-Pierre Sauzier a tendance à s’attarder sur son métier. Devançant les questions, celui qui a été champion de Maurice des 110 et 400 mètres haies dans les années 80 plante le décor : «Le réseau de Super Screens, c’est-à-dire les écrans avant-gardistes qui se trouvent dans 65 bureaux de poste à travers l’île, vise avant tout à permettre aux annonceurs, aussi petits qu’ils soient, de diffuser facilement leurs publicités sur un réseau d’écrans complet en fonction de leur budget. Ce réseau à la carte permet ainsi à l’annonceur de communiquer et de se positionner de façon stratégique, tout en adaptant son budget sur la période qui lui convient.» Voilà pour la présentation.
Cette aventure a commencé au mois d’août : «À travers un éventail de possibilités online, les entreprises, les commerçants, les annonceurs et les agences ont aujourd’hui la possibilité de gérer eux-mêmes leur mode de communication, en choisissant la durée de la campagne, le nombre d’écrans, la situation géographique de ces écrans, tout cela à hauteur de leur budget. Communiquer sur le réseau ne nécessite aucune réservation minimum, car il est possible d’utiliser un écran par jour et ce dans la région de son choix.»
Le concept bien lancé et faisant son chemin, Jean-Pierre Sauzier, papa de trois enfants et «amoureux de la ville de Curepipe» où il habite, ne se contente pas de ce premier défi relevé. Une idée surgit. Pourquoi ne pas mettre le numérique au service des associations caritatives ? «Le support est là et c’est comme ça que le désir de placer des ONG au centre des activités de Super Screens est né. Nous sommes une PME et bien que n’ayant pas de budget CSR, nous avons voulu, à notre façon, aider de manière permanente, les causes nobles et par conséquent les personnes touchées par différents fléaux. Nous avons donc choisi des ONG évoluant dans de nombreux domaines.»
À travers le réseau Super Screens Ltd, les annonceurs pourront choisir d’offrir de la visibilité gratuite à certaines ONG à travers l’île. Parmi : la SACIM, Étoile d’Espérance, Link to Life, T1 Diams, Caritas, Rêve et Espoir, Elle C Nous, APEIM, MAM et Chrysalide. «Cette offre ne comporte aucun coût pour nos clients annonceurs ainsi que pour les ONG. Lorsque l’annonceur communiquera à travers notre réseau en fonction de ses besoins et de son budget, il pourra choisir de parrainer une ONG et cette dernière pourra mettre en avant à travers notre réseau, ses objectifs et ses actions sur le terrain», explique Jean-Pierre Sauzier, qui n’a pas encore fini d’écrire sa social story…
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