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Alvaro Sobrinho : l’ICAC à pied d’œuvre

Les enquêteurs de l’Independent Commission Against Corruption (Icac) comptent bien aller au bout de cette affaire. Depuis que l’affaire Alvaro Sobrinho leur a été confiée, les officiers de l’Icac multiplient les perquisitions et les interrogatoires. Après une descente à la State House, le mercredi 4 avril, mais aussi chez des concessionnaires de voitures et au Board of Investment (BoI) où des documents ont été saisis, plusieurs volets de l’enquête ont été ouverts.

 

Sydney Bathfield, chairman de Royal Park, a été interrogé pendant trois heures. Les enquêteurs étaient en quête de réponses sur les dates de paiements et les modes utilisés par Alvaro Sobrinho qui y a acheté des villas. L’Icac s’intéresse aussi à l’accès accordé au milliardaire angolais au VIP Lounge de l’aéroport de Plaisance. De 2015 à 2017, l’homme d’affaires y aurait eu accès à 31 reprises.

 

Autre cible de la commission anticorruption, Dass Appadu, chef de cabinet au ministère de la Fonction publique et ancien secrétaire de l’ex-présidente de la République Ameenah Gurib-Fakim. Les enquêteurs ont obtenu un ordre de Report on Departure et ils devraient bientôt le convoquer au bureau de l’Icac. Ces derniers cherchent à établir s’il a enfreint le Prevention of Corruption Act et à déterminer comment il a occupé les fonctions de Chief Executive Officer au sein d’une société immobilière d’Alvaro Sobrinho. Dass Appadu devra aussi expliquer comment sa fille a décroché un emploi au sein de l’une des sociétés offshore de Sobrinho.

 

Autre interrogatoire le vendredi 6 avril, celui de l’ancien directeur de la BoI, Ken Poonoosamy, qui a dû donner plus de détails sur les demandes de permis de l’homme d’affaires et sur l’acquisition de propriétés au Royal Park. Dans les prochains jours, c’est Bernard Maigrot, un des Executive Directors de Royal Park, qui sera entendu.