Ils sont quatre et en ce dimanche 18 août, ils donneront une nouvelle dimension à leur vie. Ils s’appellent Jean François Tonta, 62 ans, Giovanni Alexis, 50 ans, Désiré Adjoodah, 54 ans, et Alain Rougeot, 52 ans. Cet après-midi à 14 h 30 au Thabor, à Beau-Bassin, ils seront ordonnés diacres permanents par Mgr Jean Michaël Durhône, évêque de Port-Louis.
Voilà quatre années que Désiré, Alain, Jean François et Giovanni, soutenus par leurs épouses et d’autres membres de leur famille, ont commencé leur parcours de formation. «À l'exception de Giovanni Alexis qui est célibataire, les trois autres diacres sont des hommes mariés», explique l’évêché. Selon les explications du diocèse de Port-Louis, «un diacre est un homme marié ou célibataire qui a répondu à un appel de I’Église catholique pour être signe du service. Après un temps de discernement et de formation, il est ordonné par l’évêque de son diocèse qui lui confie une mission».
Le diacre, qui n’est pas un prêtre, souligne l’évêché, a trois grandes missions : «l’annonce de la Parole, le service de la liturgie et le service de la charité. Comme le prêtre, le diacre est rattaché à un diocèse. Il reçoit sa mission directement de son évêque, pour aider celui-ci dans sa charge, au service de l’Église particulière qu'est le diocèse. Il lui promet obéissance lors de son ordination». Le diacre peut «baptiser, bénir les époux lors d’une cérémonie de mariage, dire I’homélie à la messe (commentaire de l’évangile), mais il ne peut célébrer l’eucharistie (la consécration du pain et du vin en Corps et Sang du Christ), ni confesser. Certains diacres permanents sont mariés et continuent à exercer leur activité professionnelle.»
Mgr Durhône se fait une joie d’accueillir de nouveaux ministres au diocèse de Port-Louis. «Après l’ordination de Cédric Lecordier, c’est une grande joie pour moi d’ordonner diacres permanents Jean François, Giovanni, Désiré et Alain. Par son ordination, le diacre est signe du Christ Serviteur ; il rappelle aux chrétiens, que chaque baptisé se doit de servir les hommes et les femmes, spécialement les plus pauvres. Il est le signe d’une Église proche de tous, attentive aux joies et aux peines de chacun ; il est au service des plus faibles et de ceux qui en ont le plus besoin ; il est un trait d’union entre l’Église et le monde», confie l’évêque de Port-Louis.