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Candidats indépendants : Ce que j’apporte à cette campagne

24 octobre 2019

Oliver Thomas : «Être employé par le peuple pour travailler pour lui»

 

Avec sa campagne #krwar, ça doit être lui le candidat indépendant le plus suivi des réseaux sociaux. Ses vidéos, son engagement social et ses prises de position animent la toile au quotidien. Une bouffée de fraîcheur pour le n⁰20.

 

«Mon combat est par rapport aux ti dimounn et à l’environnement. Je veux aussi amener les jeunes à comprendre qu’ils ont une alternative aux partis politiques traditionnels. Moi, j’ai refusé de rejoindre d’autres partis malgré les propositions. Parce que je reste persuadé que c’est le peuple qui a le pouvoir de mettre les gens au Parlement. Alors, il faut prendre ce pouvoir et l’utiliser. Ce n’est pas bénéfique pour la nation d’avoir toujours les mêmes personnes dans les instances décisionnaires. Il n’y a pas de renouveau. Alors, je veux contri-buer à ce réveil des citoyens. Je veux leur rappeler qu’il y a des gens qui sont propres, qui sont intègres, qui veulent être employés par le peuple pour travailler pour lui. Moi, c’est ce que je veux faire ! Il faut revenir à la base, vers le citoyen. Pour qu’une onde de positivité se fasse. Je ne vise pas la masse, c’est vrai. Mais je fais campagne sur les réseaux sociaux, principalement. Je suis sur le terrain aussi. J’ai des ambassadeurs, des gens qui parlent de ce message d’espoir, de ce besoin de croire.»

 

Linley Moothien : «Des idées nouvelles pour les causes animale et environnementale»

 

Le fondateur de l’ONG 4 Ti Lapat, amoureux des animaux, et «papa» des toutous d’un sanc-tuaire pour chiens errants à La Brasserie, veut que son message d’amour aille loin. Alors il sera candidat indépendant afin de médiatiser son message pour enfin mettre les décision-naires face à leur responsabilité vis-à-vis des animaux.

 

«Je me propose comme candidat indépendant dans la circonscription n°1. Pourquoi n°1 ? C’est l’endroit où je suis né, où j’ai grandi et où je vis, à Sable-Noir. Pourquoi indépendant ? Les causes que je défends sont urgentes et nécessitent que je sois mon propre chef pour être efficace. Avec tout le respect que j’ai pour la hiérarchie, je ne peux me permettre d’attendre les directives d’un leader quelconque pour agir. Et ce que j’apporte comme indé-pendant : des idées nouvelles pour les causes animale (reconversion de la MSAW) et envi-ronnementale (sanctuaires nationaux pour la préservation de la faune et de la flore endé-miques). Mais aussi la nécessaire reflexion sur le besoin de repenser la gestion des villes avec le concept d’Independent City. Ce que je compte faire dès les prochaines municipales.»

 

Rovin Moonesawmy : «J’ai entendu l’appel de ma ville»

 

C’est au n⁰16 qu’il vivra sa première candidature. À 39 ans, cet entrepreneur veut contribuer à sa ville et lui donner un souffle nouveau. Zanfan landrwa, il connait ses recoins, ses beau-tés mais aussi ses problèmes. Et il sait ce dont elle a besoin pour briller !

 

«Il y a pas mal de choses qui sont restées inchangées. Qu’importent les députés, qu’importent les partis élus. Alors, j’ai entendu l’appel de ma ville (pour commencer) et j’ai décidé de l’aider à changer pour le mieux. Les soucis de circulation, d’infrastructure, de bus, de fourniture d’eau… Vacoas est une ville dormante, il n’y a pas d’activités. Il n’y a pas de parking. Il faut revoir l’aménagement urbain, le nettoyage, la gestion des feux de circula-tion. Moi, c’est ce que j’apporte ; la prise en compte des soucis réels. Je ne suis pas là pour contrer qui que ce soit. Je suis là pour travailler afin d’améliorer la vie des habitants de ma ville. Pour aider les jeunes et c’est eux que je souhaite toucher. Ce sera compliqué de changer la façon de voter des "anciens" et je fais campagne avec les moyens du bord. Les réseaux sociaux sont un formidable outil de communication. Mais j’utilise aussi la tech-nique du porte-à-porte et je laisse le bouche-à-oreille faire son travail.»

 

Avinash Vashil Jasgray : «Je suis le choix»

 

Son coin de l’île, son histoire. Les deux sont intimement liés. Le jeune homme se rappelle des années de difficulté, les efforts de sa mère, qui l’élève seule  pour lui offrir une sco-larité, sa maladie et son décès. Mais aussi de ses heures passées à travailler pour financer ses études et cet appel du social qui a toujours été le sien et qu’il souhaite transformer en engagement politique en se présentant au n⁰ 12 au sein du Mouvman Zeness Morisien dont il est l’unique candidat.

 

«Nous les jeunes, nous en avons assez des partis traditionnels. Tourne vire, mem swa. C’est pour ça que moi je dis à chacun d’entre eux ; tu as un choix, et je me présente comme ce choix. On peut faire de la politique propre, de façon moderne. Moi, je ne pointe pas du doigt les partis traditionnels, ça ne sert à rien. Je me tourne vers le futur. La question n’est pas ce qui a été fait, mais ce qui doit être fait. Ma campagne en est déjà l’exemple ; un candidat de proximité, qui veut changer les choses, qui ne critiquera pas les autres et qui est à la re-cherche de solutions. Je pense que mon combat n’est pas contre l’adversaire politique mais contre la mentalité mauricienne. Je veux faire comprendre aux gens qu’il faut voter diffé-remment ; ne pas voter pour un parti mais pour des individus, leurs compétences. Ça nous permettrait d’accomplir de belles choses.»
 

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