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En marche pour les… législatives

La partielle au n⁰ 7 ? Mais c’est quoi ça ! Tous les regards des politiciens sont braqués sur leurs stratégies pour affronter les législatives.

Ambiance de folie pour une la faya… qui ne donne pas forcément envie de danser. Sur l’échiquier politique, ça s’agite dans tous les sens actuellement. Si vous craigniez que la tektonik revienne à la mode, c’est le moment de faire barrage car la danse de la séduction désarçonnée est le must-have des politiciens. Congrès, réunions, koz-koze, exercices de com’, messages subliminaux : tout y passe. Ces derniers jours, tous les ingrédients d’une ambiance de campagne électorale ont sauté dans la marmite. Depuis, ça bouillonne et ça déborde parfois. L’élection partielle au no 7 ? Un non-event, estime un observateur, pourtant proche du MSM : «Nous allons gagner à nouveau les législatives, il n’y a pas de doute. Mais cette élection régionale est ridicule. Je pense que c’est un faux pas du gouvernement. Mais c’est de moindre importance.»

 

À Piton-Rivière-du-Rempart, c’est le calme presque plat. À peine quelques mouvements qui font penser à une ambiance de campagne. C’est ailleurs que les choses se passent. Des potentiels candidats MSM à Belle-Rose-Quatre-Bornes. Les circonscriptions de Port-Louis sont dans les starting-blocks. D’ailleurs, les agents orange ont eu droit à une réunion au Sun Trust, cette semaine. D’autres «rencontres» de ce genre devraient avoir lieu concernant les autres régions de l’île. «On a parlé des problèmes des habitants de notre localité. Mais nous avons surtout compris le message : zafer la pe large», confie un des agents convoqués. Sur la côte ouest, les Rouges sortent et se font voir. Une réunion de voisinage dans un village de l’Ouest qui se termine en «présentation de candidats rouges» n’a pas fait que des heureux.

 

Sur les réseaux sociaux, les images parlent d’elles-mêmes. Chaque sortie de politiciens y fait un tour : serrement de mains, sourires aux côtés des ti dimoun, prises en compte des problèmes de tout un chacun.  À un niveau plus large, Pravind Jugnauth enchaîne les sorties koup riban. C’est essentiel, explique un ancien conseiller du gouvernement : «Il doit montrer les résultats de son travail. Il doit laisser l’impression qu’il a fait de nombreuses choses. Il cultive cette image d’achiever et fait oublier, en quelque sorte, les casseroles de son gouvernement.» Son ministre Étienne Sinatambou est, lui, aperçu à la réunion du père Jocelyn Grégoire. Si le singing priest lance qu’il n’a aucune ambition politique, la présence du ministre dans la foule ne peut être anodine en cette année d’élection.

 

Si le Premier ministre s’offre de façon traditionnelle de se «faire voir», il émerge depuis quelques jours un Navin Ramgoolam 2.0 sur les réseaux sociaux. Sa nouvelle équipe de communication veut redorer son image. Pour ça, des images classes, badigeonnées de rédemption. Des clips qui font leur petit effet sur la planète bleue. «Avec un Paul Bérenger qui est occupé à régler ses problèmes internes, Navin Ramgoolam a une avenue devant lui», explique notre interlocuteur.

 

Surtout qu’en ce moment, au niveau koz-koze, la zoli mamzel, ce n’est plus le PMSD mais bien le PTr. Une alliance bleue-rouge serait in the making. Reste qu’il sera nécessaire que Xavier-Luc Duval revoie ses prétentions à la baisse. «Nous pouvons aller seuls. Nous pouvons avoir des partenaires. Dans les deux cas, c’est nous qui dictons les règles», lâche un Rouge pur-sang. Le MP d’Alan Ganoo serait aussi prêt à faire enn demann. Même si le président du parti a démenti  la rumeur cette semaine : «Nous n’avons pas encore pris de décision. Mais il n’y a pas de discussions en ce moment.» Que ce soit le PTr, qui mettrait des étoiles dans les yeux de Jean-Claude Barbier, ou le MSM, le MP souhaite s’allier pour les législatives… tout en conservant une apparente symbiose au sein de l’équipe (la question d’alliance provoquerait quelques frictions). Seul le MMM semble être isolé dans cette course aux législatives. Pour l’instant, l’objectif est d’arrêter l’hémorragie : «Mais nous serons prêts à mener la bataille.»

 

Pour ça, il faut entrer dans la danse !