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7 novembre 2017 03:23
Le combat contre la pauvreté n’est pas seulement l’affaire de ceux qui sont touchés par ce fléau. C’est aussi l’affaire de tous. C’est pour créer une meilleure prise de conscience et trouver des solutions ensemble que dans le cadre de la Journée internationale du refus de la misère, observée le 17 octobre, le Kolektif Rivier Nwar, en collaboration avec ENL Foundation et La Balise Marina, a organisé un symposium sur le thème de l’extrême pauvreté. L’objectif était de donner l’opportunité aux habitants de cette région de parler de leurs difficultés et de trouver, avec les représentants des autorités et les acteurs sociaux de la région, des solutions adéquates.
Cet atelier de travail, qui a eu lieu le 27 octobre, s’est fait en présence du vice-président de la République, Barlen Vyapoory, de Jean-François Chaumière, Senior Advisor au bureau du Premier ministre, des députés de la circonscription no 14, Alan Ganoo et Joe Lesjongard, et d’Aryaduth Seesunkur, directeur et président du board de la National Empowerment Foundation (NEF), ainsi que de plusieurs ONG et habitants de Rivière-Noire. Conscients que l’éducation, le logement et l’emploi sont essentiels pour lutter efficacement contre l’extrême pauvreté, le Kolektif Rivier Nwar et ENL Foundation ont mis sur pied un comité d’urgence sur le problème de logement au sein de cette localité.
Aujourd’hui encore, de nombreuses maisons en amiante sont toujours source de problèmes et de danger dans cette localité touchée par l’extrême pauvreté. «Nous demandons aux autorités concernées de venir en aide à ces habitants sur le plan du logement. Les murs de ces maisons sont faits d’amiante et le toit est en tôle. Ces maisons ne sont pas à l’abri d’un incendie. Nous en avons compté 12 en trois ans», explique Geneviève Tyack, président du Kolektif.
Touché par le sort des habitants, le vice-président Barlen Vyapoory, lui, a lancé un appel aux députés de la circonscription, aux autorités concernées et à la NEF pour qu’ils apportent leur soutien et s’engagent pour le bien-être des habitants de Rivière-Noire. «Il est important d’être à l’écoute des gens pour mieux leur venir en aide. Toutefois, pour ce faire, il faut donner les outils nécessaires aux personnes dans le besoin afin qu’elles sortent de la misère. L’effort doit venir d’elles avant tout et cela doit passer par un changement de mentalité», souligne-t-il.
Tous ont fait ressortir le besoin d’un meilleur programme de logement, la nécessité d’un bon encadrement pour les enfants de la région, tant sur le plan académique que psychologique, ainsi que l’accès à l’emploi pour les parents. Car ce n’est qu’à travers une éducation adaptée, un logement adéquat et un travail que la pauvreté pourra reculer et que ces familles pourront se relever.
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