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La Caverne : une zone dans l’inquiétude

28 mars 2021

Jeudi dernier, le mass testing allait bon train dans la localité.

Des contaminations qui interpellent. Depuis le mercredi 24 mars, après qu’il a été annoncé que le couple Laloo, qui habite La Caverne no 1,  à Vacoas, serait la source de plus d’une dizaine d’autres cas positifs dans les environs, il y a de quoi s’inquiéter nous confient deux habitants de cette région. Une région désormais à hauts risques et qui, dès le lendemain, a fait l’objet d’un exercice de mass testing.

 

Les Laloo avaient participé à une séance de prière chez la famille Gungah, à Forest-Side, le 7 mars. Ils ont effectué un premier test PCR dans le privé et celui-ci s’est révélé négatif. Dix jours plus tard, ils ont fait un autre test dans une clinique privée et ont été testés positifs. Depuis, les autorités ont pris les choses en main ; l’exercice de contact tracing a été enclenché, révélant une douzaine d’autres cas à l’heure où nous mettions sous presse. Le couple a également informé qu’il s’est rendu au London Way du coin, où les employés ont effectué des tests PCR qui sont tous négatifs, chez un marchand de légumes dont le test PCR est lui positif et à la pharmacie, entre autres.

 

Le travailleur social Amédée Blin, qui habite la même région que le couple Laloo, ne cache pas son inquiétude : «Je viens de subir une opération. Donc, je sors le moins possible et mon épouse encore moins. Mais dans le coin, il y a beaucoup de mouvements, il faut que la police se bouge et vienne contrôler. Il y a des gens qui marchent comme si de rien n’était ! Et avec l’annonce des nombreux cas tout près, on ne peut qu’avoir peur, s’inquiéter, en espérant que le récent mass testing nous en apprenne plus sur l’étendue de la contamination. Heureusement, il semblerait que pas mal de monde se soit rendu au mass testing le jeudi 25 mars.» 

 

Le couple Bouton, qui n’habite pas très loin non plus, est également inquiet. Stéphane, Isabelle et leurs enfants suivent les nouvelles de près. «Avec tout ce qui se passe dans le coin récemment, nous sommes inquiets, admet Stéphane. Les gens sortent de moins en moins dans la localité depuis les récents développements, ils tout aussi inquiets que nous. Les gestes barrières sont plus que jamais d’actualité.» Son épouse Isabelle poursuit : «Déjà que les enfants s’ennuyaient du fait de ne pouvoir sortir, on a maintenant un double souci avec cette histoire de contaminations dans la localité. C’est clair que nous avons peur, que nous allons sortir au minimum. Nous avons maintenant peur pour notre entourage, notre voisinage…»

 

À vendredi, l’exercice de contact tracing se poursuivait. Tous ceux qui se sont approvisionnés en légumes chez des marchands basés à Résidence La Caverne, Vacoas, et à La Caverne no 1, Vacoas, lors de ces deux dernières semaines, sont priés de le signaler aux autorités en appelant la hotline du ministère de la Santé, le 8924.

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