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Ma plus belle fête de Pâques

27 mars 2016

Lisette, Joyce Chan et son fils John David et Georgia Létang racontent comment ils vont passer leur journée de dimanche.

Aller à la messe en famille, savourer un bon repas autour d’une table garnie, partager des œufs en chocolat… Le tout dans la joie et la bonne humeur. C’est comme ça que Georgia L’étang, 35 ans, décrit sa fête de Pâques parfaite. Hélas, ce n’est qu’une fois adulte qu’elle a pu connaître et vivre cette ambiance festive entourée de ceux qu’elle aime. «Quand j’étais plus jeune, je n’ai pas eu la chance de fêter Pâques comme il se doit. C’était compliqué. Mais la fête qui symbolise la victoire de la vie disais toujours que, quand je serai adulte, je ferai en sorte de fêter comme il se doit»,confie cette habitante de Mahébourg.

 

Aujourd’hui, comme elle a les moyens, elle fait tout ce qu’elle peut pour que les festivités soient spéciales pour ses trois enfants, âgés entre 8 et 20 ans : «En quelque sorte, je leur donne ce que moi je n’ai pas eu. Certes, tout est fait selon des traditions. Tout commence avec la messe. Il est primordial qu’on y aille en famille pour le symbolisme de la fête.»Ses sacs de provisions à la main, Georgia s’y est prise en avance pour que tout soit prêt pour aujourd’hui : «Le déjeuner familial est aussi une étape importante de la journée.»

 

Au menu : un civet de canard et de la salade au déjeuner, et autant de mets appétissants au dîner. La journée, poursuit Georgia, sera aussi agrémentée de petits jeux, dont la fameuse chasse aux œufs de Pâques : «Comme je n’ai pas eu la chance d’en faire dans mon enfance, je me rattrape aujourd’hui avec mes enfants. Et c’est également ensemble qu’on les déguste.»Pour la famille L’étang, Pâques rime aussi avec plage : «Comme on n’habite pas très loin de la plage de Blue-Bay, il se peut qu’une petite balade soit aussi prévue, aujourd’hui ou demain pour le traditionnel lundi de Pâques.»

 

Chez les Chan à Rose-Hill, l’on partagera également «un moment privilégié et spécial»en famille. «C’est une fête spéciale lors de laquelle on se retrouve tous pour passer un bon moment. C’est le plus important. C’est pour nous la plus belle façon de fêter. Chez nous, cela se fait en deux temps. Le matin, on va à la messe parce qu’on veut que les enfants n’oublient pas la dimension religieuse de cette célébration. Certes, le côté commercial avec les chocolats est très présent, mais on veut surtout qu’ils comprennent que c’est une fête spéciale dans la religion catholique»,confie Joyce Chan. Son époux Jimmy et elle n’ont pas manqué de faire le plein de chocolats pour leur trois enfants.

 

Au programme de la journée : cacher et trouver les petites douceurs placées un peu partout dans la maison et dans le jardin. «La tradition oblige et on ne va y déroger.» Pour l’autre partie de la journée, c’est avec la famille élargie, «les grands-parents», que Joyce, son époux et leurs enfants se retrouveront pour le dîner traditionnel du dimanche de Pâques.

 

C’est aussi avec les siens que Lilette, 34 ans, passera sa journée d’aujourd’hui. Mais depuis deux ans, la fête chez elle n’est plus comme avant : «Ma mère Georgette manquera à l’appel car elle est décédée. Je me souviens très bien de la fête de Pâques quand elle était là. On allait en famille à la veillée pascale à l’église Sainte-Claire, à Goodlands. Puis, quand on rentrait, on partageait un bon repas qu’elle avait elle-même préparé.»

 

L’année suivant la mort de sa mère Georgette a été particulièrement pénible. «C’était difficile et j’avais choisi de travailler le dimanche de Pâques pour ne pas trop y penser», poursuit Lilette. Aujourd’hui, elle essaiera de perpétuer la tradition familiale instaurée et perpétuée par sa mère, avec son papa et ses trois frères, pour passer un bon dimanche de Pâques.

 


 

L’origine des œufs

 

En chocolat, en sucre, peints ou cuits : l’œuf est le symbole de la fête de Pâques. Chez les Égyptiens, les Perses et les Romains notamment, l’œuf est un symbole de vie, que l’on s’offrait au printemps. Plus largement, poules et poussins ont également revêtu la même symbolique. Au fil du temps, ils ont été remplacés par du chocolat. La transition s’est faite progressivement. Les sucreries étant interdites pendant la période du carême, Pâques marque la fin de la restriction. D’où les cadeaux ramenés par les cloches.

 


 

«Le Christ a sauvé l’Homme du péché»

 

Étymologiquement, «Pâques» signifie «passage». Par ce passage de la mort à la vie, le Christ a sauvé l’Homme du péché et l’a appelé à la vie éternelle. C’est pourquoi la fête de Pâques, célébrée par une messe solennelle, est le sommet du calendrier liturgique chrétien. Ce jour d’allégresse est marqué dans les églises par la couleur blanche ou dorée, symbole de joie et de lumière. La messe de Pâques sera retransmise aujourd’hui, en direct de l’église Saint Pierre-ès-Liens, Moka, sur Radio Mauriceà 9 heures. Le célébrant est le père Georgy Kenny.

 

À 20 heures, le message de Pâques de Mgr Maurice Piat sera diffusé sur la MBC TV 1. Une émission intitulée Jésus, le visage de la Miséricorde de Dieusera diffusée sur la MBC TV 3 après le message de l’évêque.

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