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Neha Ramsurrun : Le fabuleux destin américain d’«enn zanfan» Barkly

La jeune femme de 20 ans a bénéficié d’une bourse du Dartmouth College aux États-Unis. Elle mettra donc le cap sur les States fin août.

Les défis ne lui font pas peur. Elle les relève à force de détermination. C’est chez elle, à cité Barkly, que nous rencontrons Neha Ramsurrun, le mardi 9 juillet. Cette localité qu’elle quittera fin août pour mettre le cap sur les États-Unis. La jeune femme de 20 ans est bénéficiaire d’une bourse du Dartmouth College, une université américaine. Elle y effectuera des études en Computer Science. «C’est la première fois que je vais prendre l’avion, s’enthousiasme notre interlocutrice, aînée d’une fratrie de trois enfants. J’ai beaucoup d’appréhension mais je suis confiante. Même si je serai loin des miens, je continuerai de donner le meilleur de moi-même pour réussir. Je vais aussi tirer le maximum de cette opportunité qui me permettra de découvrir le monde et de grandir davantage.»

 

Pour l’heure, Neha Ramsurrun, qui vient d’une famille modeste, revient sur son parcours fait de préjugés. «Nous ne devons pas en avoir sur les autres. Je viens de cité Barkly, d’une famille peu aisée mais j’ai fréquenté le Queen Elizabeth College et aujourd’hui, je m’apprête à m’envoler pour l’Amérique. Dès le départ, je savais que j’étais le seul maître de mon destin et ce qu’il me fallait faire pour atteindre mes objectifs. Le statut social d’une personne ne l’empêche pas d’avancer.»

 

Une fois que l’on sait où l’on va, il suffit de se lancer. Et c’est ce que notre interlocutrice a fait en s’inscrivant dans une université américaine. Mais les enregistrements n’ont pas été de tout repos.  «C’est long et demande beaucoup d’investissement personnel. J’ai pris une année sabbatique. De cette façon, j’ai eu le temps de faire les démarches nécessaires pour obtenir une bourse. Entre les entretiens téléphoniques ou vidéo, l’écriture de nombreux essais sur divers sujets, il en faut du temps», souligne Neha Ramsurrun.

 

Mais les études, il n’y a pas que ça dans la vie de la jeune femme. «Je joue au piano et je suis badiste. Ces deux passe-temps m’ont aidée à trouver la balance entre étude et vie sociale. Et je suis ravie que les universités américaines prennent tout cela en considération. Mais je ne peux quand même pas oublier le soutien sans faille de ma famille, même si j’avoue qu’il faut beaucoup de détermination, de persévérance et se dire qu’il faut être en compétition avec soi-même afin d’atteindre ses objectifs.»

 

Paroles d’une déterminée…