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Parvez Rostom : «Je ne suis pas déçu parce que…»

17 octobre 2019

Il était divan-divan. Parvez Rostom s’était enregistré lors du Nomination Day organisé dans le cadre de la partielle qui devait se tenir au n⁰7 (Piton–Rivière-du-Rempart), prêt à briguer les suffrages pour être la voix des habitants de la circonscription. Comme lui, ils étaient 25 autres politiciens, ceux existant pour une élection ou alors évoluant au sein d’un parti, à s’être engagés pour une joute électorale mettant en scène, principalement, les adversaires du jour : le MSM de Pravind Jugnauth et le PTr de Navin Ramgoolam. Néanmoins, malgré les assurances du Premier ministre que cette élection aurait bien lieu, son propre calendrier électoral l’a rendu caduc. 

 

Pour Parvez Rostom, la déception n’est pas dans son programme : «Je ne suis pas déçu. Je trouvais que c’était un bluff de Pravind Jugnauth, un moyen de kouyonn bann dimounn.» Ayant le goût des élections, il n’abandonnera pas la circonscription et se présentera pour les législatives : «C’est pour ça que je trouve que c’est même une bonne chose !» Se faire une place au Parlement, être la voix de chaque habitant et ne pas disparaître d’un coup ; tels sont les objectifs de celui qui souhaite devenir député. Et il rassure, il ne bougera pas : «Pas comme le candidat présenté par le MSM pour la partielle et qui n’est même pas là pour les législatives. Otan vit !» Seul petit bémol dans ce scénario qu’il avait déjà prévu, dit-il, le remboursement de la caution de Rs 1 500 (à débourser lors du Nomination Day par chaque candidat) qui n’est pas encore d’actualité : «J’ai fait toutes les démarches nécessaires. J’ai besoin de cet argent pour m’enregistrer à nouveau.»

 

Oui, parce que le 22 octobre, jour du Nomination Day, il sera divan-divan.

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