Publicité

San’s Angel : le centre d’éveil qui fait le bonheur des grands et des petits

30 mai 2017

Offrir aux enfants âgés de 2 à 4 ans la possibilité d’évoluer dans un environnement sain et de bénéficier d’une éducation adaptée. C’est la mission principale du centre d’éveil San’s Angel, lancé le vendredi 12 mai à Beau-Bassin. Cette initiative de l’International Financial Services Ltd a été, par la suite, placée entre les mains de Caritas qui gère 16 autres centres d’éveil à travers l’île. Deux puéricultrices, une stagiaire en puériculture, une cuisinière et deux visiteuses, qui assureront le suivi entre les familles et les centres, y seront à l’œuvre, du lundi au vendredi, à partir du mois de juin.

 

Outre l’encadrement des tout-petits, les parents recevront des formations afin de les rendre plus autonomes. «Ce centre accueillera des habitants de Beau-Bassin qui sont dans le besoin. Nous avons déjà ciblé plusieurs familles dont les enfants seront placés au centre et qui suivront eux aussi une formation», explique Marie Anne Legallant, National Coordinator au sein de Caritas. Parmi, Désirella Ramos de Chebel, Plufamie Fidèle, Jonathan Speville et Brian Macédonien, des habitants de Résidence Barkly. 

 

Plufanie Fidèle, 44 ans, est mariée et a deux enfants. Avec l’arrivée de San’s Angel dans la région, elle est une femme soulagée.«Je travaille comme bonne à tout faire et ce n’est pas facile de trouver une personne pour garder mon petit dernier qui a 2 ans. Dorénavant, je pourrai le laisser au centre et travailler sans problème une demi-journée.» 

 

Désirella Ramos, grand-mère de deux petits bouts de chou qu’elle a à sa charge suite à la séparation de leurs parents, accueille l’arrivée de ce centre d’éveil comme une vraie bouffée d’air frais. «Mon dernier petit-fils a 2 ans. Il est avec moi  toute la journée. Au centre, il pourra s’épanouir et se faire des amis. Il est aussi un hyperactif. Je sais que là-bas, il sera mieux encadré», dit-elle avec le sourire. 

 

Jonathan Speville, étudiant à la JR School et père d’une petite fille, avoue, lui, ne pas avoir beaucoup de temps à consacrer à cette dernière. «Entre le travail et mes cours, c’est dur. J’en suis à ma dernière année et j’y consacre toute mon énergie car c’est pour le bien-être de ma famille que je fais cela. Et mon épouse est femme de ménage. Lorsqu’elle sera au boulot, elle pourra laisser notre enfant au centre», explique-t-il. 

 

Idem pour Brian Macédonien : «Pour le moment, c’est ma jeune belle-sœur qui s’occupe de notre enfant lorsque ma femme et moi sommes au travail. Le petit est bien encadré. Mais au centre, il avancera plus vite dans son apprentissage et cela le préparera pour la maternelle.»

Publicité