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Soonanda Mohan, 25 ans, succombe à un arrêt cardiaque un jour après sa booster dose - Son père : «Je soupçonne le vaccin d’avoir contribué à sa mort»

10 décembre 2021

La jeune femme avait divers problèmes de santé ; elle était atteinte de trisomie 21 et était en surpoids.

Au cours des dernières 24 heures qui ont précédé sa mort, la jeune fille de 25 ans avait de la fièvre, de la diarrhée et des vomissements. Une autopsie a été pratiquée et a attribué son décès à un acute left ventricular failure, soit un arrêt cardiaque. Mais ses proches n’écartent pas la possibilité que sa booster dose, effectuée la veille de sa mort, y soit pour quelque chose.

 

Si Soonanda Mohanda avait divers problèmes de santé – elle était atteinte de trisomie 21 et était en surpoids –, son père Amrith soutient qu’«elle n’avait toutefois eu aucune complication de santé récemment. D’ailleurs, elle était régulièrement suivie par un médecin». C’est la raison pour laquelle il ne s’est pas opposé au fait qu’elle se fasse vacciner. Lorsqu’elle a reçu ses deux doses de Sinopharm, il y a plusieurs mois, la jeune fille n’a rencontré aucun souci. «Elle n’avait ressenti aucun effet secondaire, si ce n’est une légère fièvre. C’est pour cette raison que nous l’avons emmenée avec nous lorsque nous sommes allés effectuer notre dose de rappel mardi», explique Amrith.

 

Suivant les recommandations d’un médecin, Soonanda Mohan a été conduite à l’hôpital Sir Seewoosagur Ramgoolam pour être vaccinée au Pfizer, contrairement à ses proches qui ont tous eu recours au vaccin de Johnson & Johnson dans un autre établissement hospitalier. «En rentrant à la maison, elle allait bien. Ce n’est qu’à l’heure du thé que nous nous sommes rendu compte qu’elle souffrait d’une légère fièvre. Nous lui avons donné un médicament en pensant qu’il s’agissait des effets secondaires du vaccin.» Mais dans la soirée, Soonanda Mohan a commencé à se tordre de douleurs à l’estomac et a commencé à vomir. «Nous l’avons conduite à la mediclinic de Goodlands où elle a reçu des traitements et son état s’est stabilisé. Les médecins nous ont demandé de la conduire à l’hôpital du Nord en cas de rechute.»

 

Le lendemain, soit le mercredi 1er décembre, l’état de santé de Soonanda Mohan se détériore toutefois de manière inquiétante. «Mon épouse a eu beaucoup de mal à la sortir du lit et m’a demandé de l’aider. Nou finn amenn li dan saldebin me li ti pe larg lekor. Li ti feb. Nous l’avons donc ramenée dans la chambre à coucher pour qu’elle se repose», relate Amrith. N’ayant constaté aucune amélioration, sa famille a fini par alerter le Samu dans la soirée. «Malheureusement, ils nous ont dit qu’il n’y avait aucun véhicule de disponible et nous avons dû nous rendre à l’hôpital par nos propres moyens. Pourtant, en arrivant sur place, nous avons trouvé des ambulances dans la cour», déplore-t-il.

 

Le décès de Soonanda Mohan a été constaté aux alentours de 23h15, soit 15 minutes à peine après son arrivée à l’hôpital. «Nous pensons que si une ambulance avait pris la peine de se déplacer, elle aurait eu plus de chance de s’en sortir et aurait eu les soins nécessaires à temps», lâche Amrith. Cependant, ses plus grosses interrogations se rapportent à la cause du décès de sa fille. «Lorsque ma fille était âgée de 2 ans, elle avait subi une intervention au coeur. Les médecins nous avaient donné la garantie que cela n’aurait aucun impact sur sa santé à l’avenir. Pourtant, elle a succombé à un arrêt cardiaque. Même si je ne suis pas médecin, je soupçonne que le vaccin a contribué à sa mort car elle allait bien les jours qui ont précédé.»

 

Suivi approprié

 

Il ne compte toutefois pas réclamer d’enquête car, dit-il, «mo finn fini perdi mo zanfan. Azordi, mo nepli ena nanye a gagne. Soonanda était mon aînée. C’est avec beaucoup de difficulté que mon épouse lui a donné la vie. Sa venue au monde avait été comme une bénédiction pour toute la famille. Elle débordait d’énergie et était très intelligente malgré son handicap. Elle s’exprimait beaucoup à travers le dessin. Pli bon zanfan ki li pa ti ena».

 

Le départ subit de Soonanda Mohan laisse un gouffre impossible à combler, tant elle apportait de la joie à son entourage. «Nous ne sommes pas riches mais nous lui avons donné tout notre amour. Azordi, mo zis espere ki li al dan enn bon plas.»

 

Afin qu’un tel drame ne se produise pas à l’avenir, Amrith lance un appel au gouvernement afin que les autres enfants souffrant d’un handicap bénéficient d’un suivi approprié après avoir effectué leur vaccin. «Les médecins doivent les garder en observation pendant trois jours pour veiller à ce que cela n’ait aucune répercussion sur leur état de santé. Cela pourrait sauver des vies à l’avenir. Nou pa anvi ki lot dimounn pas ladan…»

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