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23 mars 2025 14:37
L’actuelle série n° 1 à Maurice (du moins à l’heure où nous mettions sous presse) est plutôt remuante, puisque Adolescence nous parle d’un garçon de 13 ans accusé du meurtre d’une fille de son école. Quatre épisodes dont chacun est filmé en plan-séquence (sans aucune coupe) pour une mise en scène souvent impressionnante et immersive, en plus de prestations d’acteurs des plus intenses (le jeune Owen Cooper, mais aussi Stephen Graham, cocréateur de cette série – produite notamment par Brad Pitt, entre autres) – et de thèmes qui font écho à notre société d’aujourd’hui, Maurice incluse : bullying, réseaux sociaux, cellule familiale. Nos interlocutrices (comme tellement d’autres ici sûrement) ne sont pas revenues de cette mini-série !
Lucilla Boncoeur Coothoopermal, employée dans l’import/export : «La fin m’a laissé sur ma faim»
«C’est clair qu’Adolescence est une mini-série mémorable, qui vous agrippe dès ses premières minutes et ne vous lâche pas. Mais je trouve que la fin m’a un peu laissée sur ma faim, car elle est plutôt ouverte sur l’aspect : est-il vraiment le meurtrier ? Je voulais aussi en savoir plus sur l’enquête elle-même, mais les épisodes font avancer la timeline de façon accélérée. Il semble que les showrunners ont voulu une autre approche, préférant parler de sujets comme le bullying ou les réseaux sociaux. Et heureusement sur ces points, Adolescence est à voir, car la série décrit tellement bien toute cette mécanique qui se met en place avec les ados, qui peut avoir des résultats violents et tragiques. J’ai vu cette série en tant que parent et il y a de quoi être interpellée, surtout quand on voit la situation dans les écoles ici avec les cas de bullying. C’est là que je réalise toute l’importance de productions comme celles-ci, qui font froid dans le dos par leur réalisme, mais qui arrivent de façon tellement juste à nous faire comprendre le sujet.»
Sharon Walter, Digital Content Creator : «Ça prend aux tripes dès les premières minutes»
«Adolescence, est pour moi un one shot intense qui prend aux tripes dès les premières minutes avec l’arrestation d’un adolescent de 13 ans accusé de meurtre. Réseaux sociaux, cyberharcèlement, «influenceurs» toxiques (l’influence d’Andrew Tate, ancien boxeur connu pour son masculinisme et d’autres figures du masculinisme imprègnent cette série), misogynie, antécédents familiaux, tout est passé au peigne fin pour comprendre ce qui aurait pu pousser le jeune Jamie Miller (impeccable Owen Cooper) au visage d’ange à commettre un tel acte. D’ailleurs, à travers les épisodes, on se pose vraiment la question : est-il véritablement l’auteur du crime ? À coup sûr, c’est LA série incontournable de ce début 2025. Adolescence marque définitivement les esprits !»
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