Agression à Plaine-Verte : une enquête ouverte pour tentative d’assassinat

Cette région a connu une autre violente agression dans la nuit du 5 juillet. Trois personnes ont été blessées lors de deux incidents liés, à Plaine-Verte, impliquant un suspect de la localité. La police a d’ailleurs ouvert une enquête pour tentative d’assassinat. La première victime est une jeune femme de 34 ans. Dans sa déposition, elle raconte qu’elle se rendait chez sa mère vers 23h55 lorsqu’elle a constaté qu'il y avait un attroupement de personnes devant la maison de cette dernière. Elle raconte qu’elle a été prise à partie par un individu et son épouse lorsqu’elle a voulu s’enquérir de la situation. «Inn gagn li. Tap li», aurait lancé la femme à son époux en la voyant. Ce dernier l’aurait alors agressée de plusieurs coups de sabre à la tête, la blessant au côté gauche du crâne. Elle a ensuite dû se rendre à l’hôpital Dr A. G. Jeetoo munie d’un Form 58 pour y recevoir des soins. Le poste de police de Plaine-Verte a déjà ouvert une enquête à cet effet pour tentative d’assassinat.

Peu après, à 00h15, un proche de la jeune femme a également porté plainte pour agression impliquant la même personne. Ce jeune homme de 21 ans, habitant Plaine-Verte, explique qu’il participait à une procession religieuse à l’angle des rues Corps de Garde et Bénarès lorsque le suspect l’aurait provoqué sans raison apparente. Il affirme que celui-ci l’aurait insulté. Il aurait poursuivi sa route en ignorant ces attaques verbales lorsqu’il a été attaquer dans le dos par un groupe d’environ 25 personnes. Il affirme qu’il a été blessé à la tête, aux épaules et au bras droit. Il a dû se rendre à l’hôpital pour y recevoir des soins.

Le frère de sa conjointe, témoin de l'agression et également victime, a confirmé les faits. Il précise qu’il a pris des coups lui aussi en tentant de défendre son beau-frère. Il allègue avoir été agressé au bras droit à l’aide d’une matraque télescopique. Muni d’un Form 58, il s’est ensuite rendu à l’hôpital Dr A. G. Jeetoo pour des soins. Selon les premiers éléments de l’enquête, les endroits où les agressions alléguées ont eu lieu ne sont pas couverts par des caméras de surveillance. L’enquête policière se poursuit.