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Cassandra de Klerck : Miss film en réalité virtuelle

Le Festival du film européen, qui s’est tenu durant la semaine écoulée, a accueilli des projections en réalité virtuelle. Parmi les invités, il y a eu cette demoiselle devenue une incontournable de la réalisation de courts-métrages à visionner avec un gros casque sur les yeux. Rencontre.
 

Elle n’a pas vraiment eu le temps de profiter des plages mauriciennes. L’heure était plutôt au partage et à la découverte pour la Néerlandaise Cassandra de Klerck qui a fait le déplacement à Maurice dans le cadre du Festival du film européen qui a pris fin le samedi 15 juin, avec une série de master class, incluant celle de notre interlocutrice. Son dada : les films en réalité virtuelle (VR). Elle nous raconte son histoire, son parcours, sa passion…

 

«J’ai découvert les films en VR il y a quelques années, lors d’un salon. J’ai constaté que c’était une façon d’emmener le cinéma plus loin en termes d’immersion et d’interaction, un peu comme ce qui se fait dans les jeux vidéo mais avec des acteurs, une histoire à suivre. Certes, j’ai fait des études autour des médias mais il y a eu ce déclic, j’étais trop fascinée», confie Cassandra de Klerck. Aujourd’hui, la jeune femme a pas moins de 15 films en VR à son actif : pubs, présentation mais aussi de vrais petits films avec des histoires.

 

D’ailleurs, elle bosse actuellement sur un projet en VR qui s’intitule My Strange Head, où les spectateurs vont pénétrer dans les délires d’une personne quelque peu bizarre. Mais la jeune femme le sait, tout le monde ne s’intéresse pas à la réalité virtuelle : «Tout au long de mes voyages, j’ai vu que les gens ont peur de la VR. C’est vrai que l’on peut avoir des problèmes de santé avec, du vertige, des nausées… Mais la technologie a évolué, les casques sont plus confortables, les résolutions sont plus élevées, bref, c’est un terrain qui évolue.» 

 

À ceux qui souhaiteraient devenir metteurs en scène de films en réalité virtuelle, comme elle, elle conseille : «Il ne faut pas être intimidé. Avec les technologies qui n’arrêtent pas d’évoluer, c’est désormais beaucoup plus facile de faire un film en VR. Il existe plusieurs outils pour les smartphones, auxquels vous pouvez brancher vos casques VR et les caméras à 360 degrés. Il existe aussi toutes sortes de tutorials sur le Web, qui peuvent vous inspirer et faire évoluer vos connaissances et aptitudes. Mais avant tout, il faut avoir une bonne histoire à raconter, un style qui vous démarquerait des autres, bref, une vraie patte cinématographique.»

 

Voilà, c’est dit ! À vos casques et peut-être que nous aurons bientôt droit à un beau film local en VR…