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3 décembre 2014 03:03
Qui est Yasin Denmamode ?
Arrivé à mon âge, on ne dévoile plus celui-ci. Disons que j’ai atteint la maturité et la sagesse. J’ai une licence en Littérature et Civilisations étrangères et un Masters en Études de l’hindouisme. Je m’occupe en vaquant à mes occupations, c’est à dire, journaliste, bloggeur et copropriétaire du magasin Boy Groove.
Vous avez été membre du comité organisateur de plusieurs événements autour de la mode. Pourquoi cet engouement pour les défilés, les shows et autres bling-bling ?
Je suis tombé dedans lorsque j’étais petit ! Ma mère était styliste avant d’ouvrir son magasin. Sans le vouloir, j’ai grandi avec et c’est un peu naturellement que ce monde m’a happé. Les shows représentent toujours des défis et au début, j’ai toujours tendance à voir les choses bigger than life. Cela semble toujours impossible, mais j’essaie quand même et à la fin, on réussit plus ou moins à arriver à un résultat proche de ce que l’on imaginait. Et puis, ce monde est en constante évolution, ce qui est tendance ce matin peut être obsolète cet après-midi. Et j’aime tout ce qui n’est pas statique. Il faut aussi dire que lorsqu’on est partenaire de David Stafford, on n’a d'autre choix que de le suivre.
Les concours de beauté pullulent à Maurice et partout ailleurs. Pourtant, nos plus belles filles hésitent avant de s’y inscrire. Pourquoi d’après vous ?
Pendant trop longtemps, le seul concours de beauté a été tellement mal fait que son image auprès du public en a souffert. Les belles filles se tiennent loin de cela par peur du ridicule. Avec les nouveaux concours, c’est une nouvelle chance qui est offerte à nos filles de briller et de redorer l’image des jeunes Mauriciennes. Anne Sophie Lalanne, Stacy Ng See Cheong et Kelly Céline en sont la preuve ! Il n’y a pas eu de concurrence pendant trop longtemps. Mais savez-vous que, dans le passé, la concurrence existait ? En 1972, le groupe l’express avait organisé Miss l'express. Je ne sais pas pourquoi cela n’a pas continué d’ailleurs !
Intéressons-nous au fashionisto qui déambule toujours dans un style bien à lui. D’où tirez-vous votre inspiration ?
De l’âge d’or de Hollywood. Cette période incarne la classe et l’élégance. De plus, j’adore le vintage. Mais je suis un peu caméléon dans mes styles. Des fois, je peux me réveiller et décider d’être colourful ou encore discret, chic, urban… Cela dépend de mon humeur. Ma garde-robe est assez complète.
Si vous étiez une marque de vêtements, laquelle seriez-vous ? Pourquoi ?
Schiaparelli, sans aucun doute. C’est un nom qui reflète toute la folie qu’on peut retrouver dans la création. Cette femme a été la première à déroger aux normes, à prendre des risques et aujourd’hui encore, la maison qui porte son nom garde cette tendance.
Quelles sont les pièces indispensables à avoir dans une garde-robe ?
Des jeans slim noirs. On ne peut pas survivre décemment sans cela.
Est-ce que vous avez une pièce préférée dans la vôtre ?
Ma cape noire en cachemire et laine.
Quel est votre plus grand rêve mode ?
Stopper, par tous les moyens possibles, l’uniformisation et la production en masse.
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