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Aboo Swaley Futta agressé mortellement | Son père : «Ils s’en sont pris à un homme sans défense et sans histoires»

La victime (en médaillon) n’aurait pas payé Rs 115 000 à son fournisseur.

L’enquête sur la mort de ce marchand de volaille est sur le point d’être bouclée. En l’espace de quelques jours, la police a procédé à l’arrestation de six individus, dont trois Malgaches, dans le cadre de cette affaire. Le père de la victime, partagé entre tristesse et colère, témoigne…

Il n’aurait pas payé sa dette de Rs 110 000 à son fournisseur de poulets. C’est la raison pour laquelle Aboo Swaley Futta, un marchand de volaille de 54 ans, aurait été agressé par plusieurs personnes à son domicile, à Vallée-des-Prêtres, le samedi 6 juillet, avant de succomber à une crise cardiaque. Deux suspects ont été arrêtés le même jour – Tanveer et Ranveer Toofany, des habitants de Quatre-Bornes –, et quatre autres, trois jours plus tard – les Malgaches, Herena Rakotamanantsoa, Andy Rasolofoarison et Nivina Andriamunantina, et Deeven Gooraye, le propriétaire de l’abattoir Uphill Company Ltd. Alors que les cinq premiers sont accusés provisoirement de meurtre, Deeven Goraye est, lui, accusé de giving instructions to commit a crime.

 

La famille d’Aboo Swaley Futta est, elle, traumatisée par ce drame qui lui est tombé dessus. Surtout ses filles, âgées de 17 et 18 ans, qui ont assisté à toute la scène. «Elles se tenaient sur le balcon lorsqu’elles ont vu leur père se faire agresser. Lorsqu’elles l’ont vu s’écrouler sur le sol, elles ont imploré ses agresseurs de le conduire à l’hôpital, mais ils ont refusé et se sont enfuis. Ils s’en sont pris à un homme sans défense et sans histoires», témoigne Goomanee Lall Futta, le père de la victime. Absent au moment des faits, il avait croisé son fils quelques minutes avant son agression. «Il m’avait dit qu’il avait l’intention d’acheter du bryani pour le dîner. Je suis sorti juste après pour aller rejoindre ma fille à la foire de Sainte-Croix. Et à mon retour, mes petites-filles m’ont annoncé l’horrible nouvelle.» Il pense que son fils n’a pas voulu remettre l’argent à ses assaillants car ce n’est pas ce jour-là qu’il devait effectuer le paiement.

 

Le mercredi 10 juillet, les filles de la victime, principaux témoins dans cette affaire, ont dû se rendre dans les locaux de la MCIT afin de donner leur version des faits aux enquêteurs. Juste après leur interrogatoire, elles ont été conduites sur la scène du crime pour une reconstitution des faits. «Elles n’ont pas l’esprit tranquille. La mort de leur père les a bouleversées, d’autant que cela s’est passé sous leurs yeux. L’aînée doit prendre part à ses examens du HSC cette année et n’arrive plus à se concentrer. Nous avons l’intention de les faire suivre par un psychologue», précise l’un des frères de la victime, inquiet.

 

Quant aux suspects, ils nient en bloc avoir agressé Aboo Swaley Futta à ce stade de l’enquête et allèguent l’avoir uniquement bousculé, après quoi le quinquagénaire aurait perdu l’équilibre. Ils ont été conduits sur les lieux du drame, le jeudi 11 juillet, pour la reconstitution des faits, mais l’exercice a dû être reporté en raison de l’hostilité des badauds à leur égard.