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Arrêté pour le meurtre de sa mère en 2018 : la liberté conditionnelle refusée à Randhirsingh Choytun

30 avril 2020

Il avait été arrêté dans le cadre de l’agression mortelle de sa mère en septembre 2018. Il était passé aux aveux, expliquant qu’il était sous l’effet de l’alcool au moment des faits. Près de deux ans après le drame, Randhirsingh Choytun, sur lequel pèse une accusation provisoire de meurtre, a effectué une demande afin de retrouver la liberté conditionnelle lorsqu’il a comparu devant la Bail and Remand Court par visioconférence la semaine dernière. Mais la magistrate Bhamini Prajay-Rajcoomar a rejeté sa requête en se basant sur les arguments soulevés par la police. 

 

Les faits remontent au 5 septembre 2018, au domicile de Randhirsingh Choytun et de sa mère Dhano Dawonauth, alors âgée de 92 ans, à Cité Nicolière, Saint-Pierre. Ce jour-là, une voisine qui s’occupait régulièrement de la vieille dame avait retrouvé son corps gisant dans une mare de sang dans sa chambre à coucher. D’après la police, la victime avait des côtes cassées, le visage tuméfié et d’autres graves blessures sur plusieurs parties du corps. Arrêté, le suspect avait d’abord été admis à l’hôpital Jeetoo parce qu’il ne se sentait pas bien, avant d’être transféré à l’hôpital psychiatrique de Brown-Séquard. Lorsqu’il avait finalement été apte à répondre aux questions des enquêteurs, il avait expliqué qu’il était sous l’influence de l'alcool lorsqu’il avait mortellement agressé sa mère.

 

L’un des points évoqués par la police pour objecter à la mise en liberté conditionnelle de Randhirsingh Choytun est le fait que l’enquête n’a pas encore été bouclée - le suspect devra à nouveau être interrogé car les blessures décelées sur le corps de la nonagénaire ne corroborent pas avec sa précédente version des faits. Selon la police, le suspect, décrit comme ayant un penchant pour la bouteille, ne sera pas en sécurité une fois remis en liberté. La magistrate a alors conclu que Randhirsingh Choytun doit rester derrière les barreaux pour le moment et a demandé à ce que cette enquête soit bouclée au plus vite pour qu’une accusation formelle puisse être logée contre le meurtrier présumé.

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