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Avinash Gukhool, 36 ans, perd son combat contre la maladie | Sheela, sa mère : «Il savait qu’il n’en avait plus pour longtemps»

Sheela s’est occupée de son fils jusqu’à ses derniers instants.

Il a mené un lourd combat contre le diabète et ses complications pendant plusieurs années. Amputé d’une jambe et de travailler, il nous racontait sa triste et douloureuse histoire dans notre édition du dimanche 18 août 2019. Ce samedi 7 mars, il a perdu son combat contre cette maladie qui le tuait à petit feu. Sa mère nous raconte ses derniers moments avec lui…

Il s’est battu pendant de longues et douloureuses années. Atteint de diabète de type 2 et de pancréatite aiguë, Avinash Gukhool avait été amputé d’une jambe en 2018 et s’était du jour au lendemain retrouvé dans l’incapacité de travailler. Il nous avait raconté sa triste histoire dans notre édition du dimanche 18 août 2019. Son combat contre la maladie, il souhaitait à tout prix le gagner pour pouvoir mener à nouveau une vie normale. Il espérait de tout cœur que, dans un futur proche, il serait en mesure de porter une prothèse pour pouvoir reprendre ses activités préférées et poursuivre sa carrière. Mais il a perdu sa bataille avant même d’avoir pu réaliser ses rêves. Il a poussé son dernier soupir dans les bras de sa mère Sheela, le samedi 7 mars, à son domicile, à Tyack.

 

Les problèmes de santé d’Avinash avaient fait leur apparition en 2003, peu de temps après qu’il eut décroché un poste comme Attendant dans un hôpital. À l’époque, il ressentait des douleurs atroces au ventre mais ne s’était pas imaginé que son état de santé était grave. Ce n’est qu’en 2010, après un accident de la route, que des examens révéleront qu’il souffre de diabète de type 2 et de pancréatite aiguë. En 2018, son état de santé s’est détérioré et les médecins ont dû lui amputé la jambe droite. «J’ai dû dire adieu à ma carrière du jour au lendemain», nous avait-il avoué. Et depuis, sa mère est restée à son chevet et s’est occupée de lui nuit et jour. Bien que soulagée qu’il ne souffre plus, elle se dit tout de même attristée qu’il ait quitté ce monde alors qu’il n’était âgé que de 36 ans. «Mo sagrin mo garson nepli la. Kan li ti avek mwa, sak sink minit li ti pe kriye mwa. Cela avait toujours été un plaisir pour moi de m’occuper de lui malgré mes problèmes de santé», pleure-t-elle.

 

Les trois semaines ayant précédé le décès d’Avinash n’ont pas été de tout repos pour sa mère. «Il était tombé très malade suite à une infection à la gorge, à l’estomac et au rein ; des complications liées au diabète. Il avait été hospitalisé. Pendant plusieurs jours, il n’avait rien pu avaler.» Mais au bout de deux semaines, Sheela a été rassurée de voir que son enfant pouvait à nouveau manger et elle l’a donc ramené à la maison. Elle ne s’imaginait pas que son état de santé se dégraderait à nouveau et aussi vite. «Vendredi dernier, j’ai dû appeler un médecin privé parce qu’il avait du mal à respirer et il y avait du sang dans ses urines. Il a bu de l’eau et des médicaments. Le lendemain, il était complètement affaibli et ne pouvait plus bouger. Je suis restée à ses côtés et je lui ai caressé le visage, jusqu’à ce qu’il s’éteigne dans mes bras. Il avait confié à sa sœur qu’il savait qu’il n’en avait plus pour longtemps», confie-t-elle, en laissant échapper une larme.

 

«Toujours plus haut, toujours plus fort» : telle était la devise d’Avinash avant que sa vie ne soit chamboulée par la maladie. Cette vie qu’il menait autrefois à cent à l’heure, il espérait vraiment la revivre. Prendre part aux activités culturelles de sa localité, aller à la plage avec ses amis, sentir la douce brise sur son visage en conduisant sa moto ; ce sont-là des activités qu’il adorait et auxquelles il n’a plus jamais pu prendre part depuis son amputation. Mais son dernier souhait, que son départ soit célébré en musique, s’est réalisé le dimanche 8 mars, lors de ses funérailles.