Publicité
1 mars 2018 16:02
Il veut être dédommagé ! David Gaiqui estime que son arrestation a été arbitraire, injuste et illégale. On l’avait vu dans les médias récemment nu, les mains derrière le dos, enchaîné et assis sur une chaise. La police le soupçonnait de faire partie de la bande encagoulée qui avait commis plusieurs braquages à travers le pays. C’était le 26 janvier.
Quelques jours plus tard, cet homme de 42 ans est autorisé à rentrer chez lui. Le Directeur des poursuites publiques a rayé la charge de vol avec violence qui pesait sur lui. Humilié et marqué à vie, il réclame aujourd’hui Rs 50 millions à la police. L’habitant de Pailles a fait servir une mise en demeure au commissaire de police durant la semaine écoulée par le biais de ses hommes de loi.
Le document est adressé au CP Mario Nobin, au DCP Devanand Reekoye, à l’inspecteur Dussoye du CCID, au SP Callee affecté à la Northern Division, à l’inspecteur Nauthoo de la CID de Curepipe ainsi qu’à l’ASP Frichot de cette unité. Les noms des constables Appadoo et Ramnath sont également mentionnés de même que celui du sergent Jennah et des autres membres de la CID de Curepipe que David Gaiqui dit pouvoir identifier.
Dans sa plainte, ce père de famille dénonce avec force le traitement inhumain qu’il dit avoir subi dans les locaux de la police criminelle à Curepipe. La mise en demeure n’est qu’une première étape. Une plainte en Cour suprême s’ensuivra.
Publicité