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De l’héroïne valant Rs 6,8 M retrouvée dans le sac d’une ado de 14 ans : l’ex-petit ami de sa sœur derrière les barreaux

3 février 2022

Alexandre Simiss est soupçonné d’être le propriétaire de la drogue saisie.

Il pensait pouvoir échapper aux autorités en confiant sa marchandise à la petite sœur de son ex-petite amie. Mais Alexandre Simiss, un habitant de Grand-Gaube, âgé de 18 ans, était loin de se douter que l’adolescente et sa grand-mère finiraient par le dénoncer à la police. Arrêté à son domicile quelques heures après que l’affaire a été rapportée, le samedi 22 janvier, il a été conduit au poste de police de Grand-Gaube. Soumis à un feu roulant de questions, le jeune homme a indiqué, dans une déclaration écrite, qu’il donnerait sa version des faits en présence de son homme de loi. Placé en détention policière, il a comparu en cour le lundi 24 janvier, sous une accusation provisoire de drug dealing : possession of heroin with an averment of trafficking.

 

C’est dans la matinée du samedi 22 janvier qu’Alexandre Simiss a remis le colis de drogue à l’adolescente de 14 ans, sans lui dire de quoi il s’agissait. Il pensait ainsi pouvoir échapper à la police au cas où elle perquisitionnerait son domicile. Toutefois, en rentrant chez elle, à Grand-Gaube, l’adolescente a eu un comportement suspect qui n’est pas passé inaperçu. Sa grand-mère, une habitante de la localité, âgée de 57 ans, a fini par examiner le contenu de son sac à dos et a découvert une substance enroulée de ruban adhésif noir dissimulée dans un récipient. Se doutant qu’il s’agissait de drogue, elle s’est aussitôt rendue au poste de police de la localité accompagnée de sa petite-fille et a remis le colis aux enquêteurs. C’est là que ses soupçons se sont avérés.

 

Le sac à dos renfermait 400 g d’héroïne, dont la valeur marchande s’élève à Rs 6,8 millions. Confrontée aux faits, la quinquagénaire a rétorqué : «Mo pa kone ki ete sa misie.» Vu qu’il s’agissait d’une affaire sérieuse, sa petite-fille et elle ont été retenues au poste pour les besoins de l’enquête. Après avoir donné leur version des faits, elles ont été libérées sur parole. Leur domicile respectif a été perquisitionné mais rien de compromettant n’y a été découvert. Un avis légal devra être sollicité afin de déterminer si une charge sera retenue contre elles.

 

À ce stade, la police soupçonne Alexandre Simiss de faire partie d’un important réseau de distribution dans le nord de l’île. Son interrogatoire, qui aura lieu incessamment, devrait permettre aux enquêteurs de mettre la main sur ses complices. L’enquête suit son cours.

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