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Par Elodie Dalloo
4 avril 2019 04:10
Cela ferait plusieurs semaines qu’il leur mènerait la vie dure. Dario Docile, 39 ans, a été arrêté par les services de police de Rose-Hill le dimanche 24 mars, suite à une requête de K. Ramsamy, son beau-frère. Après avoir agressé sa sœur, il a incendié leur domicile et a tenté de mettre fin à ses jours. Il a été admis à l’hôpital Victoria, à Candos, et y a été placé sous surveillance. Ce matin-là, Dario Docile aurait eu une vive altercation avec sa sœur à leur domicile à la rue Célicourt-Antelme, à Rose-Hill, et l’a agressée. «Il a agi ainsi à cause d’une histoire d’argent. Il reprochait à mon épouse de lui avoir volé l’argent de la pension qu’il perçoit et de ne pas lui donner à manger», explique K. Ramsamy. Or, «mon épouse ne lui a rien pris et ne sait même pas combien il touche. Il ne nous a jamais aidés financièrement». Alors que la situation commençait à dégénérer, K. Ramsamy et son épouse, ainsi que leurs deux enfants, ont trouvé refuge chez le propriétaire des lieux, au rez-de-chaussée, et en ont profité pour alerter la police.
Lorsqu’une équipe de l’Emergency Response Service est arrivée sur les lieux, elle s’est rendu compte qu’un incendie avait été allumé par le trentenaire. Celui-ci avait par la suite provoqué l’explosion d’une bonbonne de gaz. Après que le feu eut été circonscrit, les policiers ont procédé à l’arrestation de Dario Docile qui portait une profonde entaille au cou. Il avait tenté de se donner la mort. Il a été aussitôt conduit à l’hôpital.
Cela ferait environ cinq semaines que le comportement de Dario Docile, qui est connu des services de police, avait changé. «Il avait déjà été arrêté pour vol par le passé. À l’époque, il se droguait. Mais depuis qu’il avait été libéré il y a deux ans, il s’était mis à travailler. En février, il a rechuté et c’est là que les problèmes ont recommencé.» K. Ramsamy explique qu’il réclamait de l’argent à sa mère tous les jours et que cette dernière n’a eu d’autre choix que de trouver refuge dans un couvent.
Il devra donner sa version des faits une fois qu’il sera remis de ses blessures.
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