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Noyade : Ricardo Jolicoeur décède un mois après son père

6 mai 2020

L’épreuve à laquelle fait face cette famille, domiciliée à Sainte-Croix, n’est pas des moindres. Alors qu’il y a à peine un mois, elle perdait un de ses membres - décédé des suites d’une maladie -, le dimanche 26 avril, c’est l’enfant unique de ce dernier qui a quitté ce monde de manière aussi tragique qu’inattendue. Ce jour-là, Ricardo Jolicoeur, plus connu sous le nom de Jeremy dans son entourage, a perdu la vie brusquement, au grand dam de ses proches. Il s’était rendu à la plage publique de Rivulet, Mer-Rouge, et y est mort noyé. Pour l’heure, les circonstances dans lesquelles le drame s’est produit sont inconnues. Une enquête a été initiée. 

 

Le quotidien des membres de la famille Jolicoeur a une nouvelle fois viré au chaos avec la disparition tragique de Ricardo Jolicoeur. D’après ses connaissances, ce dernier, qui avait célébré son 20e anniversaire la veille du drame, avait déjà tout le poids du monde sur ses épaules, encore plus depuis la mort de son père survenue fin mars. «Même si son père souffrait d’un léger handicap, il travaillait toujours comme gardien et aidait grandement à subvenir aux besoins de la petite famille», raconte une ancienne voisine de la victime. Mais du jour au lendemain, Ricardo Jolicoeur s’est retrouvé seul avec sa mère – qui souffrirait de «troubles psychologiques» – à sa charge. «De fwa, zot pena manze, lerla li al kot bann konesans li fer kwi enn ti minn Apollo», confie une cousine du défunt.

 

Le jour fatidique, le jeune homme s’est rendu à la plage publique de Rivulet, Mer-Rouge, pour se baigner, malgré le confinement. «Li ti enn zanfan bien kontan amize. Il n’était pas méchant mais par moments, cela lui arrivait de désobéir», explique sa cousine. Malheureusement, les choses ont mal tourné pour lui. Dans l’après-midi, la police de Roche-Bois a découvert son corps inanimé sur les lieux. Le Samu a été alerté mais n’a pu que constater son décès. Une autopsie a été pratiquée par le Dr Prem Chamane, médecin légiste de la police, le lendemain, et a attribué son décès à une asphyxie provoquée par la noyade. À ce stade, les enquêteurs écartent la possibilité d’un acte criminel. 

 

Les funérailles de Ricardo Jolicoeur ont eu lieu le lundi 27 avril. À l’heure où nous mettions sous presse, sa mère ne savait toujours pas qu’elle avait perdu son enfant unique.
 

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