Porté disparu, Pascal est retrouvé mort dans un caniveau | Son frère Richard : «Son décès est un vrai mystère»

15 décembre 2015 11:58

Les questions se bousculent dans sa tête. Finira-t-il par avoir les réponses à celles-ci ? Richard Pépin n’y croit pas vraiment. Toujours est-il que cet habitant de Beau-Champ, âgé de 25 ans, veut plus que tout savoir ce qui est arrivé à son frère Pascal, 22 ans. Sa disparition avait été signalée par sa mère au poste de police de Bel-Air le 29 novembre.

Et dix jours plus tard, le mercredi 9 décembre, le corps en état de décomposition avancé du jeune homme a été retrouvé dans un caniveau à Pont-Lardier, Bel-Air-Rivière-Sèche. À environ trois heures de marche du lieu où il habite. Comment s’est-il retrouvé à cet endroit ? Richard Pépin ne peut répondre. «On ne sait pas à quelle heure il a quitté la maison le jour de sa disparition. À notre réveil, il n’était plus là. Le soir, il n’était toujours pas rentré. Le deuxième jour non plus. On a commencé à s’inquiéter, car ce n’était pas dans son habitude. De plus, on n’arrivait pas à le contacter, car il avait laissé son téléphone à la maison. On a alors signalé sa disparition à la police.»

À partir de là, dit-il, les policiers, accompagnés de chiens renifleurs, se sont lancés à sa recherche. Sans aucun résultat durant plusieurs jours jusqu’à ce qu’une équipe de la National Coast Guardde Belle-Mare repêche son corps dans un canal d’alimentation à Pont-Lardier. Vu l’état de décomposition avancée du cadavre de la victime, le médecin légiste n’a pu déterminer la cause exacte du décès.

«Aucune fracture n’a été trouvée sur son corps. Aucune blessure non plus. Mais je me demande comment il s’est retrouvé à cet endroit. A-t-il fait un malaise avant de tomber dans ce canal ? Son décès est un vrai mystère», souligne Richard tristement. Soudeur de profession, Pascal était, dit-il, quelqu’un de très connu dans sa petite localité. «Il a fréquenté l’école primaire de Grande-Rivière-Sud-Est. Puis il a été admis à la SSS de Médine où il a étudié jusqu’en Form V. Mais il n’a pas participé aux examens du SC», se souvient Richard qui avance que son frère était très doué pour le dessin.

Dernier d’une fratrie de sept enfants, Pascal laisse un grand vide dans le cœur de ceux qui l’aimaient. Et qui sont d’autant plus tristes de ne pas connaître les circonstances de ce tragique départ. Un vrai mystère…