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Son corps repêché dans le lagon de Bambous-Virieux : Louis Réole Nobin succombe à un problème cardiaque en nettoyant sa pirogue

Il souffrait de problèmes cardiaques depuis plusieurs années.

La mer n’avait pour lui aucun secret. Pêcheur depuis son plus jeune âge, Louis Réole Nobin, aussi connu comme Ton Réole, se faisait une joie de se rendre à la plage chaque matin pour nettoyer sa pirogue. Cependant, le mardi 16 juillet, il n’est pas rentré chez lui après cette activité quotidienne. Il a succombé à un problème cardiaque pendant qu’il vidait son embarcation de l’eau qui s’était accumulée et son corps sans vie a été retrouvé plus tard, flottant dans le lagon de Bambous-Virieux.

 

Cela faisait des années que Réole Nobin, 68 ans, souffrait de problèmes cardiaques. Mais il n’avait rien changé à ses activités. «Ce mardi, il avait quitté la maison vers 4h30. Cette activité ne lui prenait, d’habitude, que quelques minutes. Mais il n’était toujours pas rentré à 5 heures», explique son neveu David. C’est à ce moment-là que Désiré, son fils, a commencé à se faire un sang d’encre. «En allant et en rentrant de la boutique, il a regardé en direction de la plage dans l’espoir d’apercevoir son père. Sans succès.»

 

Quelques minutes plus tard, Désiré s’est rendu à l’endroit où se trouve l’embarcation de son père pour effectuer des recherches, lorsqu’il a fait la découverte macabre. «Il a vu le corps de son père qui flottait dans le lagon, à quelques mètres de son embarcation.» Avec l’aide de volontaires, Désiré a pu ramener le corps du sexagénaire jusqu’à la plage. «Vu qu’il est vétérinaire et détient une licence en premiers secours, il savait quels gestes adopter pour donner les premiers soins à son père.  Mais ce faisant, il a dû se rendre à l’évidence : il était trop tard et son père avait déjà rendu l’âme.» Alertés, la police et le SAMU sont arrivés sur place mais n’ont pu que constater le décès de Réole Nobin. Une autopsie a attribué son décès à un acute left ventricular failure.

 

Le neveu de Réole Nobin le décrit comme «quelqu’un de calme, amical, taquin et populaire dans la région». Lorsqu’il n’était pas en mer, il passait le plus clair de son temps à jouer aux cartes et aux dominos avec ses amis ou racontait des anecdotes de ses aventures en mer. Il laisse derrière lui son épouse et ses deux enfants – un fils et une fille –, très affligés par cette tragédie.