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Veer Lochun, 15 ans, meurt noyé | Son père : «J’étais sûr que je n’allais pas le retrouver vivant»

La mort de l’adolescent  est un terrible coup dur pour le couple Lochun.

Il était habituellement un adolescent obéissant, qui mettait toujours ses proches au courant de ses moindres déplacements. Mais ce dimanche 12 mai, Veer Lochun, 15 ans, s’est rendu à la plage sans informer ses parents ; une petite escapade entre amis qui lui aura malheureusement coûté la vie. Alors qu’il avait été se baigner à La Pointe, Surinam, il s’est retrouvé en difficulté dans le lagon et a disparu sous les eaux. Ce n’est que le lendemain que son corps sans vie a été repêché par un volontaire. Une autopsie a attribué son décès à une asphyxie provoquée par la noyade.

 

Ce jour-là, Veer Lochun s’était rendu à la plage avec ses deux meilleurs amis après ses cours particuliers. En quittant son domicile aux alentours de midi, il avait prétendu se rendre à Balance, Surinam, et c’est sans problème que ses proches l’avaient autorisé à s’y rendre. Mais ils ont appris, bien plus tard, que l’adolescent leur avait menti. «J’ai reçu un appel vers 14h15 m’informant que mon fils s’était rendu à la plage avec ses amis et qu’un incident s’y était produit. Après avoir compris que ses deux amis avaient été secourus et que mon fils était toujours introuvable, je me suis rendu sur place avec mon épouse et mon frère», raconte Manoj Lochun, le père.

 

Les éléments de la National Coast Guard, aidés d’un hélicoptère de la police, ont conduit une opération de Search and Rescue jusqu’en début de soirée. Mais celle-ci s’est avérée vaine, au grand dam de l’entourage de Veer Lochun. «Vu que la mer était houleuse, j’étais convaincu que je n’allais pas retrouver mon fils vivant», confie Manoj Lochun. Il avait raison car le lendemain matin, un pêcheur habitant la localité a sorti le corps sans vie de l’adolescent de l’eau. «Cet homme avait insisté pour participer aux recherches la veille mais les garde-côtes le lui avaient interdit. Lorsque celles-ci avaient cessé, il nous avait promis qu’il nous le ramènerait le lendemain.» Chose promise, chose due. «Nous lui serons éternellement reconnaissants car nous craignions de ne pas pouvoir faire notre deuil», disent les proches  de la victime.

 

C’est un immense vide que laisse derrière lui l’adolescent ; «enn bon garson», aux dires de son entourage. Étudiant en Grade 10 au collège St Joseph, «il était un élève brillant qui rêvait de devenir avocat». Mais Veer Lochun n’était pas seulement ambitieux, il était aussi un garçon «jovial, amical, populaire et serviable». Anéantie, sa famille – notamment ses parents et sa sœur aînée, âgée de 26 ans – arrive difficilement à se faire à l’idée qu’elle ne verra plus l’adolescent. «C’est une douleur qui ne partira jamais», se désole Manoj Lochun.