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Victime d’un accident, Azad Goolfee meurt quelques jours plus tard | Son épouse : «Il regrettait de n’avoir pu rendre visite à notre petit-fils»

26 mars 2019

Azad Goolfee a rendu l’âme quatre jours après son accident.

Il était un battant dans l’âme. Alors, les proches d’Azad Goolfee ont cru de toutes leurs forces qu’il allait s’en sortir. Même si les médecins de l’hôpital SSRN les avaient informés de la gravité de son état de santé. Mais cet habitant de Rivière-du-Rempart, âgé de 63 ans, n’a pas survécu à l’accident dont il a été victime sur son lieu de travail le mardi 12 mars. Il est décédé le 16 mars.

«Durant son séjour à l’hôpital, mon époux a souffert atrocement. Il ne cessait de répéter qu’il regrettait de n’avoir pu rendre visite à notre petit-fils. Nous l’avions rassuré en lui disant qu’il se remettrait bientôt et qu’il pourrait ainsi le tenir dans ses bras», confie Nazmoon Goolfee, son épouse. Mais tel n’a pas été le cas…

 

Après avoir longtemps travaillé comme agent de sécurité, Azad Goolfee avait pris sa retraite il y a trois ans. Mais travailleur de nature, il a préféré trouver un emploi comme maçon. Encore en pleine forme, même s’il avait le diabète et souffrait d’hypertension, il s’était rendu chez un habitant de sa localité pour couler la dalle d’une maison dans la matinée du 12 mars, malgré les réticences de son épouse. «Je ne voulais pas qu’il aille travailler un jour férié. Je voulais qu’il m’accompagne pour qu’on aille rendre visite à notre petit-fils de 5 mois, qui s’est cassé le bras. Mais il a insisté et m’a dit qu’il lui rendrait visite plus tard», confie Nazmoon.

 

Azad Goolfee se rend donc sur son lieu de travail. Mais un peu plus tard, son employeur alerte son fils d’un incident qui s’y est produit. «Il lui avait dit que mon époux avait fait une chute et qu’il l’avait conduit à l’hôpital du Nord. Mais sur place, des examens ont démontré qu’Azad avait été victime d’un accident», explique notre interlocutrice. Et selon des témoins, dit-elle, le fils de l’employeur d’Azad Goolfee, qui était au volant d’une fourgonnette, l’a renversé en faisant marche arrière. «Les médecins nous ont donc recommandé de rapporter le cas à la police.»

 

Azad, lui, est contraint de subir une intervention chirurgicale afin d’enlever les caillots de sang qu’il avait à la tête. Il passe quatre jours à l’hôpital avant de rendre l’âme le samedi 16 mars des suites d’une fracture du crâne. Ses obsèques ont eu lieu le même jour. Il laisse derrière lui une épouse anéantie et deux enfants – un fils et une fille – affligés par son départ inattendu.

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