• La jalousie amoureuse : quand ça va trop loin…
  • Disparition du vol Malaysia Airlines MH 370 : c’était il y a 10 ans...
  • 13es Jeux d’Afrique : «Moris casse paquet» avec 25 médailles
  • Laura Mooneesamy : quand Gold Models va d’aventure en aventure
  • Accidents fatals : quatre familles pleurent leurs proches partis trop tôt
  • «Ratsitatann» : un pièce mauricienne/malgache pour «enlever le flou»
  • The Two : explosion de blues créole bientôt
  • Un jeune couple crie à la négligence médicale après le décès de son nourrisson - Kimy et Julien : «Deziem tibaba nou perdi par fot lopital»
  • Maurice vs Tchad : le Club M compte sur le soutien de son public
  • Agression mortelle à Cité Mangalkhan - Læticia Laviolette : «Lion Vibe ti deza menas mo konpanion Damien»

Dead or Alive 6 : Combats techniques avec plastique lambda

La Team Ninja est toujours présente dans l’arène. Depuis 1996, ces développeurs – déjà responsables des très acclamés Ninja Gaiden – se sont fait un nom avec leur franchise Dead or Alive, devenue très vite un incontournable dans l’univers des jeux de combat, de par un gameplay technique et un visuel plutôt sexy. Le sixième volet vient tout juste de montrer ses poings sur PC, PS4 et XBOX One. Une expérience imparfaite mais qui s’en sort grâce à son gameplay toujours profond.

 

On passera donc vite fait sur un mode Story finalement anecdotique car un peu court. Il se présente sous la forme de 68 cases à débloquer pour aller en profondeur dans l’histoire – farfelue – des personnages. 68, ce n’est pas mal, direz-vous, sauf qu’on fait le tour du truc en quelques heures. Par contre, il y a un autre mode Solo beaucoup plus intéressant, du nom de DoA Quest, qui vous propose des combats avec trois objectifs spécifiques. De quoi vous faire obtenir des crédits pour les dépenser sur des costumes. De plus, si vous remplissez les trois objectifs (qui se composent d’un nombre de combos spécifiques et où vous devrez terrasser un adversaire en un temps limité, entre autres), des pièces de vêtements seront carrément débloquées. De quoi vous faire passer plus de temps que sur le mode Story. 

 

Et puis, il y a le gameplay qui semble avoir été la priorité des développeurs sur ce sixième volet. Si on prend toujours son temps pour maîtriser tout ce qui est prises, contre-attaques et autres combos (vous pourrez aussi vous entraîner dans le mode Entraînement très complet), le jeu introduit un jaugue de Super divisé en deux : offensif ou défensif. Vous pourrez donc donner un super coup avec même un effet de ralenti comme les X-Ray Moves de Mortal Kombat X, ou enclencher un super combo dévastateur. De quoi pimenter davantage les combats avec une issue de plus en plus incertaine.

 

Mais hélas, certaines choses font tout de même grincer les dents dans Dead or Alive 6. Tout d’abord, où est passé le fameux mode Tag Battle, pourtant très apprécié des joueurs des précédents volets ? Et puis, la plastique, bien qu’honorable, ne casse pas vraiment la baraque. Certes, on sent le soin apporté au look «customisable» des personnages – avec aussi des vêtements déchirés et des ecchymoses visibles durant les affrontements – mais rien de bien évolutif à l’écran par rapport aux précédents volets. Idem pour les 13 arènes de combat, qui sont soit des décors à plusieurs niveaux, soit sous la forme de rings plus classiques. Elles ne proposent rien d’original ou de wow !

 

Dommage car il y a quand même du contenu à débloquer, dont des tenues bien sexy pour les plus persévérants, comme d’habitude avec la franchise. Le mode Online n’est pas non plus nombreux, avec les classiques combats qui se font pour vous grimper dans un classement. Dead or Alive 6 sonne donc comme une expérience en demi-teinte, quelque part entre un gameplay toujours soigné mais face à une technique pas trop optimisée ni impressionnante et un contenu pas très abouti.