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5 novembre 2020 13:14
Pour le scénario, on repassera : vous devez libérer le créateur de la cité où vous évoluerez, qui est d’ailleurs votre créateur à vous aussi ! Et vous, qui êtes-vous déjà ? Une sorte de machine avec une épée et quelques aptitudes en plus, et un grand atout qui est une agilité et des réflexes incroyables, qui vont grandement vous aider lors de votre périple. Car Ghostrunner ne vous donnera pas le temps de souffler, avec un usage ultra-intense de toutes vos capacités ! Imaginez une sorte de Mirror’s Edge mais dopé encore plus à l’adrénaline : extrêmement rapide, plus sombre aussi, plus survolté, plus tout !
Bref, jouer à Ghostrunner, c’est avoir le souffle coupé pendant un peu moins d’une dizaine d’heures de jeu : ça va très vite, on court, on saute, on longe les murs, on saute sur des robots ou des plateformes, on tranche nos ennemis, robots ennemis, robots alliés, on active des mécanismes pour des portes qui se ferment dans dix secondes, ouf, on ne sait plus où donner de la tête tellement tout va à un rythme infernal. Et le jeu a aussi la bonne idée de proposer un gameplay qui se renouvelle avec tous les niveaux, c’est-à-dire qu’il y a tout le temps une nouvelle trouvaille, un ajout qui va donner plus de piment à l’ensemble. Le challenge est donc là mais le fun aussi. Et ne vous inquiétez pas, si vous allez mourir pas mal de fois dans Ghostrunner, les respawns et checkpoints sont plutôt bien placés pour ne pas trop vous décourager.
Place, maintenant, à la note visuelle : le côté cyberpunk est bien assumé, avec des décors industriels et futuristes, et quelques digressions décalées bienvenues. Vous n’aurez donc aucun mal à vous plonger dans cette intrigue folle avec intelligence artificielle et autres robots. Et qui dit action frénétique dit aussi animation nickel, avec plein d’effets spéciaux. Sur PC surtout, avec moult ray tracing et des joyeusetés qui font plaisir aux yeux. Et le tout est bien optimisé, le jeu ne souffrant pas d’énormes ralentissements dans son action qui ne faiblit pas de bout en bout.
Malheureusement, le tableau n’est pas toujours parfait : vu l’action en veux-tu en voilà, c’est parfois difficile de savoir où l’on doit se rendre avec ce déluge d’effets spéciaux, qui peut abrutir. Et si l’on ne revient pas trop loin de là où l’on meurt, il faudra terminer tout le niveau pour que le jeu se sauvegarde, ce qui pourrait enrager certains qui n’ont pas beaucoup de temps sur les bras, surtout sur la prochaine version Switch, avec une autonomie un peu plus limitée en version tablette pour cette petite console.
Mais au final, Ghostrunner fait quand même mouche par son action survoltée, une vraie décharge d’adrénaline «vidéoludique» que l’on vous conseille. La preuve que cette génération de jeux recèle encore de bonnes surprises, en attendant la prochaine à venir très bientôt…
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