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«Resident Evil 3» et sa belle relecture

Depuis peu, vous pouvez mettre la main (uniquement via téléchargement, confinement oblige) sur le remake du troisième volet de Resident Evil, qui nous vient dans un bel enrobage technique sur PS4, PC et Xbox One. Les fans devraient aimer et les nouveaux venus devraient essayer. 

C’est quoi ?

 

En 1999 sort Resident Evil 3 qui pousse la franchise un peu plus loin sur PS One. On y suit donc comment Jill Valentine essaie de survivre, à nouveau dans un Rancoon City rempli de zombies et autres monstres, en plus d’être poursuivie par le Nemesis, un super soldat indestructible qu’il va falloir éviter à chaque fois que vous le croisez. Bref, beaucoup de suspense et de tension dans un opus qui souffre un peu de la comparaison avec le deuxième volet mais qui reste sympa quand même, avec des petits ajouts de gameplay (on pouvait monter automatiquement les escaliers) et une action un peu plus musclée. Et comme Resident Evil 2, le voici dans une relecture technique bien foutue, avec une belle refonte visuelle et les mêmes idées de gameplay que le précédent remake.

 

C’est joli !

 

Comme pour le remake de Resident Evil 2, Resident Evil 3, nouveau look, est tout joli. De superbes modélisations de visages et d’expressions faciales, le plein d’effets de feu, de fumée et d’ombres, des explosions bien dans le ton, le RE Engine, moteur graphique du jeu, qui fait de belles choses, avec aussi tout ce qu’il faut comme trouvailles bien gores... Bref, rien que visuellement, on en a pour notre argent.

 

C’est nerveux !

 

C’est bien aussi, manette en main ! À commencer par les premières heures tonitruantes – ça se calme un peu par la suite… Le rythme est là mais la tension aussi car on panique un peu avec l’apparition de l’imposant Nemesis, bien décidé à vous tuer. Il y a également de la nervosité avec les affrontements ardus contre les zombies habituels et les autres monstruosités qui vous attendent (Hunters rapides et autres trouvailles pas très originales mais qui restent dans l’esprit de la franchise). Bref, le temps est au suspense et à la tension (vous ne bougerez pas comme dans le récent Doom Eternal), surtout si vous voulez jouer en mode difficile. On ajoute encore l’inventaire qu’il faudra gérer avec des armes qui prennent de la place, les herbes à combiner et les fameuses clés qui ouvrent les portes aux motifs différents. Bref, c’est du Resident Evil quoi !

 

C’est fidèle mais…

 

Les diehard fans du jeu verront que ce remake prend tout de même des libertés avec le déroulement du récit, même si d’une façon plus générale, on est bien dans du Resident Evil 3. Sans trop spoil ni entrer dans les détails, on n’aura pas droit, par exemple, à la grosse bagarre contre l’hélico dans le jeu original, alors que des personnages secondaires gagnent de l’importance, ce qu’on vous laissera découvrir.

 

Des trucs à débloquer et du multi

 

On pourrait aussi rouspéter concernant la longueur assez discutable du titre pour un premier run qui devrait durer environ huit heures. Mais après l’avoir fini une première fois, le jeu débloque une foule de choses et d’endroits qui vous obligerait presque à le jouer une deuxième fois, histoire de tout débloquer. Sinon, ce remake de Resident Evil 3 intègre une partie multijoueur. La donne est comme suit : vous serez à quatre contre un, ce dernier étant une sorte de tête pensante qui devra, via un système de cartes à jouer, ralentir la progression des quatre autres joueurs. Des joueurs qui, dans un temps limité – attention, ça va vite –, vont devoir accomplir plusieurs objectifs (prendre un item, aller d’un point à un autre ou détruire une sorte de cœur), tout en tuant des zombies et en se rendant plus efficaces en améliorant leur arbre de compétences.