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Par Yvonne Stephen
7 août 2025 14:02
Roule, roule, anba, anba ! Laissez cette chaleur titiller vos déhanchés, ne résistez pas à la musique qui vous donne envie de vous lever et de vous faire du bien. Kas sa lerin-la ! Sujet bootyshake pour booster la confiance en soi et relâcher la pression ; saviez-vous que la danse pouvait vous permettre de prendre soin de votre santé mentale ? Plusieurs études l’ont prouvé : danser fait du bien au cerveau. Selon une recherche publiée dans Frontiers in Psychology (2019), la danse améliore l’humeur, réduit l’anxiété et favorise la résilience émotionnelle. C’est que le mouvement, lorsqu’il est en rythme avec la musique, stimule la libération d’endorphines, les fameuses hormones du bonheur. Et Bernard Hérisson, qui a lancé son école de danse, Kizbern (voir hors-texte), y croit fermement.
Avec la pratique de cet art, il a trouvé le chemin vers lui-même : «C’est un moment pour se ressourcer, nourrir sa confiance en soi, briller et se surpasser.» C’est pour cela qu’il la conseille à tous.tes. Pour le contact avec les autres, pour se créer une communauté et se sentir valorisé.e : «La danse permet de se faire des amis.es, de faire de belles rencontres…D’ailleurs, c’est grâce à la danse que j’ai rencontré ma copine, Maniecca Allybaccus, qui est aussi ma partenaire de danse.» C’est aussi un moyen de sortir de sa coquille et de surmonter ces méchantes croyances «limitantes» qui nous pourrissent la vie : «Cette activité permet de briser nos limitations et de vaincre notre timidité.» Danser, explique-t-il, c’est aussi acquérir un cadre, une colonne vertébrale pour tenir bon dans les autres aspects de sa vie : «La danse, c’est une discipline dans la vie ; ce qui est important pour construire, avancer, s’épanouir.»
Et que vous la pratiquiez seul.e dans votre salle de bains, avec votre toddler devant la télé ou dans une école, elle vous permet de souffler, de vous remettre dans le moment présent, de vous reconnecter à votre corps et de retrouver confiance en vous : «Quand on danse, on oublie tous nos problèmes, nos soucis, nos tracas. Même si ce n’est qu’une heure, cela suffit parfois. Une pause salutaire dans le tourbillon de la vie, avec ses angoisses, ses épreuves, ses responsabilités. Du coup, on est déstressé.e, moins frustré.e, plus relax.» Une étude allemande (Arts in Psychotherapy, 2015) a révélé que seulement une demi-heure de danse libre suffisait à faire baisser significativement les niveaux de cortisol, l’hormone du stress. Mieux encore, en 2007, des chercheurs de l’Albert Einstein College of Medicine ont démontré que la danse régulière pouvait réduire de 76 % le risque de démence chez les personnes âgées. Mieux qu’un sudoku !
La coordination, la mémoire des pas et l’attention à la musique sollicitent plusieurs zones du cerveau à la fois, créant une gymnastique mentale tout en fluidité. Donn li so koko, alors ! Et si vous ne vous sentez pas Beyonce ou Jlo, avec des body suits qui défient la réalité, ce n’est pas ça l’important. Ce qu’il faut, c’est se lancer et se lâcher ! Alors, dansez maintenant !
Kizbern, c’est caliente !
Que calor ! Bernard Hérisson, 41 ans, fait monter la température avec son école de danse, Kizbern. Passionné de danse, celui dont l’activité principale est la mécanique, a décidé de faire de la danse latine l’un des moteurs de son existence. Il y a 10 ans, il découvre cet art : «J’ai vu des danseurs qui se produisaient au Caudan. J’ai adoré ! Alors, j’ai décidé de suivre des cours.» Il enchaîne les formations, s’instruit auprès de ceux.celles qui ont le feu sacré, s’informe et perfectionne son art. «J’ai cette passion en moi et elle n’a pas cessé de prendre de la place, alors j’ai décidé d’ouvrir une école pour la partager, avec joie et plaisir», explique cet habitant de La Tour Koenig.
Depuis 2024, avec son frère et sa partenaire, Bernard mène la danse lors des cours dispensés par Kizbern (kizomba, bachata, samba et salsa), qui séduisent de plus en plus de monde. Un succès qu’il explique ainsi : «Kizbern, c’est plus qu’une école de danse. C’est un lieu d’accueil, où tout le monde à sa place ; du débutant au danseur confirmé. Il y existe un esprit de famille où on se sent soutenu, conseillé, encouragé. C’est un espace où la patience est de rigueur, un endroit de partage où la passion passe avant l’argent.»
En plus des cours, Bernard propose des soirées dansantes, des activités conviviales et des rencontres avec des professeurs venant de l’étranger. Si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à le contacter au numéro suivant : 5505 9297.
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