Jean-François Moura sera heureux
de vous accueillir dans la boutique de la marque à Grand-Baie.
Vous pouvez désormais vous offrir la moto de légende pour quelques heures ou quelques jours.
Depuis quelques jours, la célébrissime moto est en mode location. Il n’est plus nécessaire de dépenser des fortunes pour l’acheter. Comment s’y prendre ?
La mélodie d’un moteur qui s’emballe. L’appel de l’aventure. À bord de la star du deux-roues, une beauté de fer et de chrome, on comprend vite que chaque démarrage est un nouveau départ. Il y a aussi le bonheur de dompter cette voluptueuse machine aux courbes bien définies et au moteur ultra-puissant. Cette belle métallique a de quoi plaire ! Cette reine de la route est une légende. Et si vous rêviez de plonger dans l’univers de la célèbre moto et de la faire ronronner, c’est le moment de vous faire plaisir ! Votre portefeuille (ou votre femme/mari) refuse que vous vous offriez un des petits bijoux de la marque Harley Davidson ? No stress. Depuis quelques jours, une nouvelle possibilité s’offre à vous…
Eh oui ! Il est désormais possible de louer une Harley. Pour une journée, un week-end, une semaine (ou plus), vous pourrez vous la jouer biker/bikeuse. À condition d’en avoir les moyens, bien sûr. Parce que même si ce n’est que de la location, il faut prévoir un certain budget. Votre rêve a un prix (et il est loin de celui que coûte réellement une Harley). Pour chevaucher la légendaire moto, prévoyez Rs 6 900, en incluant la TVA, pour 24 heures. «C’est le prix pour un premier type de moto, une entrée de gamme», confie Jean François Moura, qui sera heureux de vous accueillir dans la boutique de Harley Davidson à Grand-Baie.
Plusieurs modèles de moto vous attendent : la Iron 883, la Seventy-Two, la Softail Deluxe et la Softail Slim. Pour la plus chère d’entre elles, il faudra compter Rs 9 200 par jour. Mais ce n’est pas tout. Avant d’enfourcher la Harley de votre choix, il vous faudra laisser une caution de Rs 50 000. «S’il n’y a aucun problème avec la moto, à votre retour, l’argent vous sera rendu.» Côté money, tout sera alors réglé. Reste à savoir ce que ces sommes déboursées vous offrent. Le plaisir de conduire une moto de légende, bien sûr.
Mais aussi : un contrat à signer, une assurance pour le conducteur et son passager, des casques et des combinaisons anti-pluie Harley, ainsi qu’un plein d’essence (mais il faudra ramener la moto avec la même quantité d’essence qu’au départ). Mais même si vous avez les moyens et une grande motivation, cela ne suffira pas forcément à vous payer the ride of your life. Afin de louer la fameuse moto, il vous faut avoir 25 ans au minimum – «une des règles de la marque Harley Davidson» – avoir un permis de conduire moto (le learner ne suffit pas) et avoir une certaine expérience dans le maniement des grosses motos.
Conduire une bête de 250 kilos n’est pas chose facile : «Grâce au test drive, nous pouvons savoir en deux secondes si le conducteur est un habitué ou pas. Ça ne sert à rien de mentir.» Vous êtes plutôt… mobylette ? Essayez d’abord de grosses cylindrées avant de vouloir conquérir une Harley : «Conduire un deux-roues, c’est être vulnérable. Alors il faut que nous soyons assurés que ceux qui louent les motos ne risquent rien.» D’ailleurs pour que tout se passe au mieux, les conseillers qui se trouvent dans la boutique sont là pour vous guider vers l’engin qui vous conviendra le mieux en prenant en compte votre maîtrise et votre corpulence : «C’est comme un vêtement. La moto doit être adaptée à la personne qui va l’utiliser.»
On ne choisit pas sa Harley. C’est elle qui décide. Il est donc conseillé de se rendre au magasin un ou deux jours avant la location afin que le jour du grand départ, tout se passe sans stress. Car la location ne se fait pas au petit bonheur. Il arrive même que Jean François refuse de louer des motos : «Les gens ne sont pas agressifs. Ils comprennent que nous disons ça pour leur bien.» Il est vrai que manier un tel engin demande des aptitudes spécifiques : «Nous parlons beaucoup des consignes de sécurité, des gestes importants. C’est tout un briefing auquel a droit le conducteur avant de s’en aller avec la moto.» Des discussions importantes qui s’accompagnent souvent de suggestions : «Nous guidons les clients vers les plus belles routes à emprunter, là où il y aura les plus beaux paysages.»
Pour l’instant, ce sont plutôt les étrangers en vacances à Maurice qui se sont payé un tour sur une Harley : «Il y a les habitués de la marque, ceux qui sont des riders dans leur pays. Mais aussi des conducteurs occasionnels qui veulent se faire plaisir lors de leur lune de miel ou pour leur 25 ans de mariage, par exemple.» Mais les Mauriciens commencent également à s’intéresser au nouveau service mis à leur disposition par Harley Davidson Mauritius. Nombreux sont les passionnés de ces motos légendaires qui ont hâte d’entendre la mélodie d’un moteur de Harley qui s’emballe…
Pour la petite histoire…
William Harley, 21 ans, et Arthur Davidson, 20 ans, étaient, respectivement, dessinateur et modeleur pour l’usine Bart Manufacturing à Milwaukee, aux États-Unis, au début des années 1900. Après des années de travail sur la conception d’un moteur à combustion interne et plusieurs échecs, ils rencontrent Emil Krüger qui leur propose les plans d’un moteur… qui fonctionne ! Et c’est là que tout a commencé.
À vos bécanes !
Un numéro de téléphone est à votre disposition pour toute demande d’informations supplémentaires : 269-1520. Ainsi qu’un site Internet : http://www.harley-davidsonmauritius.com/.
Des gift vouchers sont aussi disponibles pour la location : une idée cadeau pour un de vos proches !
La première boutique de Harley-Davidson a ouvert ses portes à Maurice il y a deux ans. Elle se situe dans le complexe Kapu Kai, à Grand-Baie. Bientôt, une succursale sera également opérationnelle à Phoenix Les Halles.
La concession est ouverte du lundi au samedi de 10 heures à 18 heures.
Un service d’aide et de dépannage est disponible 24/7. Il y a deux garages - un à Grand-Baie pour les petites interventions et l’autre à Plaine-Lauzun - pour les réparations sur les Harleys.
Il existe plusieurs catégories de Harley-Davidson. N’hésitez pas à faire un tour au magasin pour vous renseigner.
Pour vous donner tous les détails nécessaires, Jean François Moura et Paul Wren suivent une formation continue à l’Université de Harley-Davidson.