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Sculpteurs de merveilles végétales

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Anastasia Choomucksing et Christopher Vayavery découvrent de nouvelles techniques.

L’Australian International Education lance un nouveau cours. De quoi réveiller la créativité des passionnés de cuisine !

À croquer. Du regard, bien sûr. Car les petites merveilles créées par les élèves d’un nouveau cours proposé par l’Australian International Education, qui se trouve à Quatre-Bornes, se dégustent avec les yeux. Depuis quelques jours, une quinzaine de jeunes se rencontrent une fois par semaine (en deux groupes) pour apprendre la base de la sculpture sur fruit, légume et glace. Le maestro de cette discipline, le Food Art, est un chef que vous connaissez peut-être  déjà : Kersley Racheea. Un passionné de cuisine dont la performance est inscrite dans le Guinness Book of Records. Il a réalisé 105 sculptures en 48 heures, il y a quelque temps. Et il a décidé de partager son art…

Bientôt, il invitera les amoureux de la pâtisserie à se lancer. Mais ça, c’est une autre histoire sucrée (voir hors-texte). Pour l’instant, c’est dans une petite salle que des jeunes s’amusent à travailler une betterave, une carotte et une papaye verte. Anastasia Choomucksing se concentre sur un morceau du légume rouge. Elle le fait danser au creux de ses mains, tournoyer au bout de sa lame et lui donne une nouvelle vie. Et – tadam ! - la betterave se transforme en fleur. «En rose», précise la jeune femme de 21 ans, qui vient de Goodlands. Si, pour l’instant, il est un peu difficile de reconnaître une rose, au premier regard, l’aspect floral du légume est déjà un pas dans la bonne direction.

Et Anastasia goûte aux joies de créer. Amoureuse de l’art, artiste elle-même, dit-elle, elle n’a pas hésité à quitter canevas et pinceaux pour un tablier et un carving knife : «C’est quelque chose de nouveau pour moi. Mais je voulais tenter l’expérience, car c’est très sympathique de créer différemment.» Celle qui se lancera bientôt dans des études de Fine Arts à l’université de Maurice, est heureuse d’apprendre de «nouvelles techniques» à chaque cours. Elle, qui aime les challenges, est prête à relever tous les défis : «Bientôt, la sculpture sur glace !»

Selon la jeune femme, il ne faut pas de talent particulier pour faire de la sculpture sur des aliments : «Il faut savoir observer et vouloir réussir, c’est tout.» À la fin de sa formation, elle recevra un certificat MQA Approved. Si, dans sa vie professionnelle, elle ne sait pas encore à quoi lui servira cette découverte, elle est persuadée de pouvoir mettre en pratique tout ce qu’elle a appris dans sa cuisine : «J’aime beaucoup cuisiner. Et désormais, je pourrai rendre mes plats encore plus beaux.» De quoi épater ses parents et ses amis ! Ce qu’essaye déjà de faire Christopher Vayavery. À 18 ans, il suit une formation de cuisinier dans le restaurant de son père, L’assiette du Pêcheur, qui se trouve à Pointe-d’Esny.

Ce jeune, qui vient de Mahébourg, estime que ces quelques semaines de cours vont lui servir plus tard : «C’est pour mon avenir professionnel.» Lui, qui maîtrise déjà les bases de la cuisine, se sent très à l’aise avec un couteau dans les mains. «Rien n’est difficile», confie-t-il. Et Kersley Racheea approuve ! L’homme, qui sculpte plus vite que son ombre, estime que le food carving est accessible à tous : «Si vous voulez le faire, vous y arriverez.» Dans son «atelier», plusieurs de ses réalisations sont exposées : «Pour moi, ce n’est pas juste de la décoration. C’est une incitation à la gourmandise.»

Étoile de fromage pour un sandwich de tomate et de poisson fumé, pot de carotte servant de support à des brochettes de poulet mariné… La décoration, ça se déguste aussi, estime le chef. C’est pour cela que lors de la deuxième phase de la formation, il compte initier ses apprenants aux joies d’une cuisine délicieuse, créative et visuelle. C’est d’ailleurs ce qui lui plaît le plus : faire de nouvelles associations de saveurs et les mettre en scène dans une assiette pas comme les autres.

Les prochaines créations seront, donc, à croquer… et pas seulement avec les yeux.

Bon à savoir

La formation en Food Art se déroule en deux stages (mais vous pouvez suivre uniquement le premier). Chaque stage coûte Rs 8 000 et dure trois mois.

Il vous faudra, pour vous lancer, un tablier et un couteau spécialement conçu pour la sculpture d’aliments.

Cette formation est locale et n’a rien à voir avec une quelconque institution australienne (il ne faut pas se fier au nom de l’école pour les nouvelles formations). Seul le cours en informatique est lié à une école australienne.

Pour vous inscrire et obtenir de plus amples informations, appelez au 454-7321.

Les cours ont lieu le mercredi, de 10 heures à 13 heures, ou le samedi, de 9 heures à midi.

Sucrée story…

Comme une envie de vous perfectionner en pâtisserie ? Bientôt, l’établissement, qui se trouve à Quatre-Bornes, lancera une série de cours ! Une bonne nouvelle pour les amoureux de gourmandises sucrées, n’est-ce pas ? Les formations seront plus ou moins longues. Vous aurez droit à des crash courses de six semaines, des cours plus approfondis sur trois mois ou alors des journées – comme la journée des macarons – pour vous concentrer sur une spécialité. Pour plus d’informations à ce sujet, composez le 454 7321.

À la recherche de sponsors

Il a plusieurs cordes à son arc culinaire : chef, professeur, sculpteur. En un mot, Kersley Racheea est un passionné. Un homme qui vit pour la cuisine. Pour la beauté de cet art gustatif. Pour le bonheur de partager, avec d’autres personnes, son amour pour la gastronomie. En ce moment, le chef essaie de concrétiser un merveilleux projet : battre son record de sculpture d’aliments. Déjà inscrit dans le Guinness Book of Records avec ses 105 sculptures en 48 heures, il compte améliorer ce score déjà impressionnant. Pour cela, il a besoin de sponsors. Alors si cela vous intéresse, n’hésitez pas à le contacter.

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