• Wazil Meerkhan et Dylan Carman plaident coupable dans le cadre de la mort de la WPC Raghoo - Pooja, la sœur de la victime : «Notre famille n’a toujours pas pu remonter la pente…»
  • Movember : au cœur des hommes, les hommes à cœur
  • Contrat d’exclusivité du Champ-de-Mars : le MTC se remet en selle
  • «Moana 2» : l’aventure magique sous les tropiques reprend
  • Il a été libéré sous caution après huit mois de détention préventive - Vishal Shibchurn : «Mo ena ankor bokou revelasion pour fer»
  • Le nouveau cabinet ministériel à la loupe - Kris Valaydon, observateur politique : «Le chantier est vaste pour le nouveau gouvernement...»
  • Des Junior Ministers «motivés»
  • Moi, ministre pour la première fois, je vais…
  • Au feu, les pompiers… sont enfin là !
  • Mare-Chicose en feu : le calvaire des villageois au bord de l'étouffement

Ça rapporte !

JHE_7722.jpg

Bien sûr, il y a la couronne, les titres, les voyages, les cadeaux… Mais celles qui ne gagnent rien, celles qui n’auront pas de titre, ne quittent pas l’aventure les mains vides pour autant.

Elles sont à la poursuite d’un «trésor». Une couronne très bling bling. Un diadème qui ne semble, néanmoins, pas très pratique à porter et surtout pas très fashion (la tendance du moment c’est surtout les bijoux de cheveux et les bonnets quand il fait froid). Mais les douze finalistes du concours Miss Mauritius le veulent ! Malheureusement, une seule d’entre elles repartira avec (le nom de la petite «chanceuse» sera connue à l’issue de la grande finale prévue pour le 29 juin). Mais les Miss, évoluant dans le monde tout rose du concours de beauté, disent en choeur : «Nous sommes toutes des gagnantes.» Alors, elles gagnent quoi, ces demoiselles ?

Des dizaines de petites choses. Insoupçonnées pour la plupart d’entre nous. Bien réelles pour celles qui convoitent le titre de la «plus belle femme» de l’île. Ema Daby, 20 ans, diplômée en child psychology et trainee PR Officer, estime qu’elle a «beaucoup appris». Se découvrir différemment, appréhender la vie avec un autre regard, faire de nouvelles rencontres, la jeune femme a fait le plein de bonnes ondes, dit-elle : «Ce concours m’a appris à positiver quelle que soit la situation. Et je suis sûre que cette attitude va m’aider dans ma vie de tous les jours.»
De plus, elle sait, désormais, «manage» son image tout en restant elle-même. Un point important car elle est désormais un peu une célébrité : «Je ne suis pas qu’une simple Miss. Mais quelqu’une qui participe et qui fait de son mieux. Donc c’est important que je véhicule une image.» Une star, une étoile qui brille sur les catwalks. Henna Sonnoo espère, elle, que le concours sera un tremplin vers le monde du mannequinat : «Je veux tenter ma chance en tant que mannequin. Alors, ce concours est une étape importante pour moi.»

Au-delà de cet aspect carriériste, la jeune femme de 21 ans, étudiante en Indian Philosophy, estime que le pageant est une «école de la vie» : «Cette aventure va m’aider à être une meilleure personne. Grâce à elle, je suis plus responsable et plus mature.» De la maturité et de la responsabilité, c’est le jackpot qu’a également touché Neha Gyah : «Participer à Miss Mauritius a déjà apporté de nombreux changements positifs en moi. Je suis maintenant plus responsable et je suis capable de prendre des décisions difficiles.» Ayant plus de confiance en elle, cette graphic designer de 22 ans a surmonté une de ses peurs : parler face à un public.

Viser l’excellence

Depuis, elle s’est découvert une nouvelle force : «Je me suis exprimée sans hésitation. Je suis certaine que cette qualité que je me découvre m’aidera dans ma carrière plus tard.» Relever de nouveaux défis – professionnels ou même personnels –, ne viser que l’excellence et repousser continuellement ses limites… la compétition (même s’il s’agit de beauté) forge le caractère et pousse à se dépasser, estime Sharleen Quirin. C’est vrai que porter des talons aiguilles de plus de 10 centimètres, c’est une sacrée épreuve : «On sait désormais qu’on peut placer la barre plus haut et qu’on va réussir à atteindre nos objectifs dans tout ce qu’on entreprend. Je sais que si je suis arrivée jusque-là, je peux aller plus loin encore.»

Et des talons de 20 centimètres, alors ? Les doigts dans le nez ! Surtout que les jeunes femmes savent désormais canaliser leur stress. «Nous avons suivi une session de Art of Living pour arriver à gérer la pression», confie la Miss de 18 ans qui est en attente d’une réponse de l’université et qui rêve de devenir psychologue. Sheetal Khadun, elle, a un dream d’une tout autre nature : créer une ONG afin de venir en aide aux enfants. Et Miss Mauritius, confie cette diplômée en Textile and Fashion de 24 ans, lui a permis de côtoyer d’autres cultures d’être plus «ouverte» : «Cela m’aidera quand je me lancerai dans le social.»

L’ouverture vers le monde, ce serait aussi ça le concours Miss Mauritius. Shiksha Matabadul, première dauphine de Miss Mauritius Great Britain 2011, estime que le concours lui permettra de vivre un de ses plus chers souhaits, une fois de retour dans son pays d’adoption : «Faire la promotion de l’île, être une de ses ambassadrices.» Celle qui détient une licence en Nursing espère pouvoir faire briller le soleil mauricien partout dans le monde... avec ou sans la fameuse couronne !

Archive: