Le président de la République, Kailash Purryag (au centre), en compagnie de membres qui aident des enfants de Bois-Marchand.
Des photos-souvenirs en compagnie d’enfants vulnérables pris en charge par la JCI.
Ils sont à la recherche de l’entrepreneur le plus creative. Mais avant de lancer le concours, ils se doivent de trouver des sponsors. Paroles de jeunes motivés !
Au début, il n’y a pas grand-chose. Que la structure du projet : une idée, un concept, une ligne directrice. Puis, pour lui donner son impulsion, pour lui donner forme, il faut des gens. Des personnes qui ont décidé de se donner à fond. Des personnes motivées qui travaillent toutes vers un but commun : œuvrer pour la réalisation et la réussite de ce projet. Et actuellement, la Jeune chambre internationale (JCI) de Port-Louis vit ce moment un peu particulier, entre l’idée de base et le lancement de son projet, prévu pour le 20 mai. Alors que le concours The Outstanding Young Person Award 2013, organisé par la même instance locale, se tient en ce moment même, les jeunes de ce club/service se sont lancés dans la réalisation d’un événement un peu différent… Un moyen de mettre en lumière les talents locaux dans le domaine de l’entrepreneuriat.
Ils sont, désormais, à la recherche de celui qui remportera le JCI Creative Young Entrepreneurs Award (CYEA). Celui qui aura toutes les qualités requises (la créativité, la débrouillardise, la responsabilité sociale et le sens de l’innovation, entre autres), afin de surpasser les autres candidats. Sur ce point, ils n’ont pas de souci à se faire : de jeunes entrepreneurs qui sortent du lot, il y en a ! Mais la JCI est également en mode «pistage de sponsors», en vue de mettre sur les rails ce projet qui lui tient à cœur. Car pour lancer un événement, ses membres n’ont pas de fonds de départ et comptent sur la générosité des entreprises et partenaires potentiels. Alors, c’est un travail de longue haleine…
Nabiil Aumeeruddy, 27 ans, en sait quelque chose. Depuis plusieurs mois, le directeur de projet du CYEA a sacrifié son… sommeil pour tout mener de front : «Je dors moins. Travailler sur un tel projet nous demande de mieux nous organiser, de mieux gérer notre temps pour être plus efficaces.» Ce jeune architecte s’est lancé, avec les autres membres de l’équipe, dans une recherche effrénée de sponsors. Coups de fil, mails, rencontres… il a décidé de faire de ce projet une réussite et ne laisse rien au hasard : «J’aimerais que le concours lui-même soit fait avec la collaboration des autorités et autres partenaires qui valorisent l’esprit d’entrepreneuriat et qui croient fermement que nous devons tous encourager la créativité et l’innovation de nos jeunes citoyens pour que le pays progresse.»
Avec lui, d’autres jeunes motivés. Et surtout volontaires, précise-t-il : «Nous sommes des bénévoles et cela implique souvent de jongler avec nos responsabilités professionnelles et familiales, afin de trouver du temps.» Fabrice Malié, 28 ans, est en mode «Award» depuis quelques mois. Cet employé d’un centre de relations clients est un aspirant membre de la JCI et est secrétaire au sein de l’équipe du CYEA : «Parfois, nous passons un peu moins de temps avec la famille et les amis, mais c’est aussi un enrichissement que de faire de nouvelles rencontres.»
Des réunions, des discussions autour de petits détails, des solutions à trouver à des problèmes… organiser un événement national n’a rien de simple. Il faut penser à tout, prévoir le pire et donner le meilleur. Un exercice challenging, mais stimulant pour Eirshad Owadally, le trésorier du projet. Pour être efficace, il a sacrifié «quelques passe-temps» et il ne le regrette pas du tout : «Mon souhait, c’est que ce projet se concrétise et que le gagnant soit satisfait du prix et de l’exposure apportée par l’événement. J’espère aussi que ça va encourager d’autres personnes à se lancer dans l’entrepreneuriat.»
Le CYEA est un projet à concrétiser, mais aussi une aventure pour tous ces jeunes. Une aventure humaine. Un défi à relever… en partant de pas grand-chose.